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 Les «paradis» de Buenos Aires ne sont plus tranquilles

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Arawak
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Arawak


Localisation : Doornik (Belgikistan)

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MessageSujet: Les «paradis» de Buenos Aires ne sont plus tranquilles   Les «paradis» de Buenos Aires ne sont plus tranquilles Icon_minitimeLun 16 Aoû - 12:45

Vigiles armés, caméras de surveillance et murs d'enceinte ne font plus fuir les voleurs.

«Nom, papiers d'identité, motif de votre visite», exige un garde aux airs de Robocop tandis que son collègue, fusil en bandoulière, vérifie l'intérieur du coffre de la voiture et qu'un autre contrôle les informations sur son ordinateur, à la guérite d'entrée. Difficile de croire que l'on vient simplement prendre le thé chez des amis en ce dimanche ensoleillé de l'hiver austral argentin !

Avec ses vi­giles armés jusqu'aux dents et ses murs d'enceinte surmontés de caméras de surveillance, le Martindale Country Club de Pilar, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Buenos Aires, a des allures de Fort Knox. C'est le cas de la plupart de ces «countries», appelés aussi barrios cerrados : ces quartiers privés fermés qui fleurissent depuis une quinzaine d'années à la périphérie de la capitale argentine. Inspirés des gated communities de Californie et de Floride, ils fonctionnent comme des clubs, offrant, outre la sécurité, toutes sortes d'infrastructures sociales et sportives, du golf et du polo jusqu'à la marina reliée au Rio de la Plata, pour les plus luxueux d'entre eux.

Au Martindale, une fois la porte d'entrée franchie, une petite route serpente entre de spacieux jardins et de riches villas aux airs de manoir anglais ou de chalet suisse. La vitesse est strictement limitée à 20 km/h. On croise des voiturettes de golf et des nounous en uniforme poussant des landaus au milieu de gamins à bicyclette. Un paradis sous cloche. «C'est tout l'intérêt de vivre ici : pouvoir laisser les enfants aller et venir sans surveillance, dormir la fenêtre ouverte et ne pas avoir besoin de fermer sa voiture à clé. Bref, vivre en confiance avec le voisinage», explique Julia, installée à Martindale depuis une dizaine d'années.

Mais, avec la crise de 2008 et l'augmentation de l'insécurité dans le pays, les «countries» ne sont plus complètement à l'abri. Pas une semaine sans qu'une affaire de vol ne soit reprise dans les médias. Plus de 40 cambriolages enregistrés au premier semestre 2010, contre 24 sur toute l'année 2009. Pour déjouer la sécurité, certains cambrioleurs ont loué des villas et dévalisé en toute tranquillité leurs voisins. D'autres sont de mèche avec les vigiles. En mars, un commando déguisé en policiers a pris en otage toute une famille dans le quartier cossu de Isla del Sol, à Tigre, où vit Sergio Massa, l'ex-chef de gouvernement de Cristina Kirchner.

La police estime que seulement 40 % des vols sont dénoncés. En revanche, les propriétaires ont commencé à installer des systèmes d'alarme et à doter leurs fenêtres de grilles, ce qui normalement est interdit par le règlement de copropriété. Certains «countries» ont également mis en place des sonnettes directement reliées au commissariat le plus proche. Jusqu'à présent, la police n'avait pas le droit d'entrer dans ces enclaves privées sans y être invitée.

José Rozados, président de l'agence Reporte Inmobiliario, perçoit un changement de mentalité chez ses clients : «La première chose qu'ils veulent savoir désormais, c'est quelles sont les mesures de sécurité, combien y a-t-il de rondes par jour, où sont les caméras de surveillance…» Selon lui, les Argentins ne sont pas prêts à abandonner ce mode de vie pour autant, même si un certain tassement se fait sentir. «Entre 2001 et 2006, on a assisté à un flux continu du centre-ville vers les countries. Aujourd'hui, il y a autant d'allers que de retours.» Ce n'est pas toujours pour des raisons liées à l'insécurité.

Quand, en 2003, Victoria, la quarantaine, contrôleuse de gestion dans une multinationale, décide avec son mari de s'installer au Talar del Lago, dans la zone de Pacheco (au nord de Buenos Aires), les effets de l'effondrement économique du pays, fin 2001, se font encore sentir. Les enlèvements et les demandes de rançon terrorisent les habitants des quartiers huppés de Buenos Aires. «Pour le même investissement (200 000 dollars) nous ­avions le choix entre un appartement en ville de 120 mètres carrés ou une maison avec un grand jardin, loin du bruit et de la pollution, avec la sécurité en plus», raconte-t-elle. Mais aujourd'hui, les enfants ont grandi et la vie «devient vite étouffante. Tout est centré autour du club, de ses règles et des voisins. Impossible, sans la voiture, de sortir faire des courses ou aller prendre un café. Sans parler des heures d'embouteillages pour rejoindre Buenos Aires. Mais surtout, c'est une vie assez artificielle, qui occulte la réalité». Victoria cherche désormais à revenir dans le centre. «Pour que mes enfants aient d'autres repères que les copains du club et la mucama (la femme de ménage à domicile).»

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