Tremblement de terre en Nouvelle- Zélande

Un séisme d’une magnitude de 7,0 sur l’échelle de Richter a frappé la Nouvelle-Zélande le samedi 4 septembre à 04h35 heure locale (18h35 en France).

Le tremblement de terre s’est produit à 45 kilomètres de Christchurch, à une profondeur de 5 kilomètres. Le séisme a provoqué la coupure de l’eau et de l’électricité à Christchurch, une ville de 414 000 habitants de l’île du Sud.

Selon les observateurs sur place les dégâts provoqués par ce séisme sont très importants. L’État de crise nationale a été décrété, l’aéroport de Christchurch a été fermé et les trains ont été stoppés pour vérifier l’état du réseau ferré.

Malgré la violence du séisme les hôpitaux ne rapportent que deux blessés graves, mais les dégâts sont très importants et de nombreuses routes sont coupées et le réseau de téléphonie mobile pratiquement inutilisable. Certains édifices de Christchurch ont complètement été détruits.

Certains estiment que le tremblement de terre à été aussi puissant que celui qui a ravagé Haïti il y a quelques mois, mais les dégâts ont été cependant beaucoup moins importants en raison de la très bonne infrastructure des constructions en Nouvelle-Zélande.

Les équipes de secours se sont vite mises au travail pour restaurer partiellement les lignes d’électricité, les réseaux de communications de téléphone et les grands axes routiers.

L’aéroport de Christchurch a pu recommencé à fonctionner peu avant 14h00 heure locale, permettant au premier ministre néo-zélandais d’arriver sur les lieux de la catastrophe.

Le tremblement de terre le plus important qu’a connu la Nouvelle-Zélande depuis l’arrivée des européens s’est déroulé en 1855. Ce séisme d’une magnitude de 8,2 sur l’échelle de Richter avait détruit la plus grande partie de Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande.

En 1968, un tremblement de terre d’une magnitude de 7,1 avait tué trois personnes sur la Côte Ouest de l’Île du Sud où se trouve la ville de Christchurch.

Christchurch est la seconde ville de Nouvelle Zélande, située au nord de la péninsule de Banks sur l’Île du Sud. Au bord de l’Océan Pacifique, la ville sert depuis longtemps de base pour les expéditions en Antarctique.

Tout comme vous j'ai entendu ça ce week-end. J'étais un peu inquiet car je connais quelqu'un qui habite justement Christchurch, mais j'ai appris ce matin qu'il avait déménagé il y a peu et qu'il se trouvait maintenant à 100 kms de là.

Sinon, sacrée secousse qui a fait beaucoup de dégâts, et heureusement aucune victime.

Et un de plus!!! Ces tragédies ne semblent pas vouloir s'arrêter!!!!

Il me semble que cette année on va battre des records en la matière...

Oui entre les inondations, cyclones et ouragans, les tremblements de terre, les irruptions de volcan, sécheresse, feux etc

Fort l'année 2010

Etat d'urgence prolongé en Nouvelle-Zélande après une réplique.



WELLINGTON (Reuters) - Une puissante réplique a provoqué de nouveaux dégâts mercredi à Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, où l'état d'urgence décrété après le séisme de samedi a en conséquence été prolongé de sept jours.

La réplique du séisme, de magnitude 5,1 sur l'échelle de Richter, s'est produite à 19h49 GMT. Il ne s'agit pas de la plus puissante réplique enregistrée depuis samedi, mais elle a été violemment ressentie parce que peu profonde et proche du centre de Christchurch, ont précisé les scientifiques.

Elle a provoqué des coupures de courant et semble avoir occasionné des dégâts dans un tunnel sur l'autoroute entre Christchurch et la ville portuaire toute proche de Lyttelton. Cette voie a été fermée à la circulation.

On a également fait état de nouvelles chutes de débris des façades endommagées par le séisme de magnitude 7,1 de samedi. Des gens ont dû évacuer certains bureaux du centre de la ville le temps que des vérifications soient faites.

Le maire de Christchurch, Bob Parker, a déclaré que chaque réplique était un recul pour la ville, qui tente de se relever.

"Nous progressons petit à petit mais nous sommes dans une situation imprévisible", a-t-il dit à Radio New Zealand.

Les experts préviennent que la région risque de subir des répliques plus ou moins violentes durant plusieurs mois encore.

Depuis samedi, pas moins de 135 secousses d'une magnitude supérieure à 3 ont été enregistrées, dont deux à 5,4 sur l'échelle de Richter qui pourraient ne pas être les plus fortes.

"Il y aura des répliques pendant des mois, mais leur fréquence et leur magnitude va diminuer avec le temps", a dit Jennifer Coppola, de l'agence scientifique publique GNS Science.

La dernière d'entre elles a entraîné une prolongation d'une semaine de l'état d'urgence qui devait être levé mercredi et avait été décrété pour donner aux autorités les moyens de contrôler et diriger les opérations de reconstruction et d'aide.

Mercredi, 30.000 clients ont été brièvement privés de courant après la réplique, mais l'électricité a rapidement été rétabli. Le courant manque encore à environ cinq cents clients, principalement dans les zones rurales.

Plus de 300 personnes doivent en outre rester dans des centres d'hébergements d'urgence, leur domicile étant impropre à l'habitation.

Adrian Bathgate, Grégory Blachier pour le service français

Oui, la terre continue à trembler là-bas.

La personne personne que je connais et qui réside en Nouvelle Zélande a ressenti les recousses, bien qu'elle habite à près de 100 kms de Christchurch.

Heureusement ils n'ont rien eu, d'ailleurs le pays a bien résisté, pas de victimes et les bâtiments ont quand même bien résisté.
Ton ami doit être rassuré.

Martine a écrit:

Heureusement ils n'ont rien eu, d'ailleurs le pays a bien résisté, pas de victimes et les bâtiments ont quand même bien résisté.
Ton ami doit être rassuré.

Pas de victime, c'est l'essentiel, et ce grâce aux normes de construction anti-sismiques imposées dans le pays.

Certes, les dégâts sont importants et il n'est jamais gai d'être sinistré, mais disons que ça donnera du travail dans le secteur du bâtiment et de la construction.

Oui tu as raison.

La terre n'en finit plus de faire parler d'elle, fort heureusement ici que des dégâts matériel et pas de victime, mais combien d'année pour tout reconstruire, et tous ces braves gens qui ont tout perdu, c'est vraiment terrible.

Tu sais, Cidalia, la Nouvelle Zélande, ce n'est pas Haïti ou le Pakistan. Il ne faut donc pas trop se faire de bile pour les sinistrés.

Et comme tu le disais au dessus, ça fera du travail pour le bâtiment.
Ce sera une bonne relance pour le pays, malgré que ce soit un terrible coup pour les gens qui ont perdu un bien, mais j'espère que les assurances les indemniseront.

Arawak a écrit:

Tu sais, Cidalia, la Nouvelle Zélande, ce n'est pas Haïti ou le Pakistan. Il ne faut donc pas trop se faire de bile pour les sinistrés.

C'est vrai j'en convient Arawak pour la reconstruction matériel, mais quant à la perte de tout ce qui est souvenir et privé, rien ne remplacera tout cela, je crois qu'il n'y a rien de pire que de tout perdre, toute une partie de ta vie engloutie en quelque seconde, tous tes souvenirs, photos, trésors inestimables, petites choses que tu garde, vestiges d'un passé, tout ça est pour moi irremplaçable, et je crois que quand tu t'en trouve dépouillé, tu as beau te dire que ta maison va être reconstruite, que tes meubles seront neufs, mais rien ne sera comme avant

Je suis d'accord avec toi, mais ce que je voulais dire, c'est qu'à choisir, mieux vaut être néo-zélandais qu'haïtien ou pakistanais. Et mieux vaut un tremblement de terre qu'une inondation ou un incendie; là, tout est perdu...

Quoiqu'il en soit, toute catastrophe de ce genre laisse un préjudice moral important.

J'avais bien compris ce que tu voulais dire Arawak, mais c'est vrai que dans ces catastrophes on pense de suite au dégâts matériel, et que bien évidement mieux vaut être en Nouvelle-Zélande qu'en Haïti, mais le préjudice moral est quant à lui je pense sensiblement le même quand tu perd tous tes biens et toute ta vie en un instant, tu es anéantit.
Pour avoir connue des personnes qui ont tout perdu dans des incendies au Portugal il y a de ça des années en arrière, c'est une catastrophe, je me souvient encore des cris de ces gens, des cloches d'églises qui sonnaient sans arrêt pour donner l'alerte et appeler du renfort, cela m'a marqué car j'étais ado, mais je me souviens aussi de la solidarité des autres, mais rien ne remplace ce que tu as perdu.