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 Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution

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Martine
Arawak
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MessageSujet: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 25 Jan - 7:41

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Lancé sur Facebook, un mot d'ordre de soulèvement à l'occasion de la Fête de la police va passer ce mardi l'épreuve de la rue. 80 000 internautes ont promis de venir manifester.

La révolution virtuelle peut-elle devenir réelle? Les Égyptiens auront un début de réponse aujourd'hui, proclamé «jour de la révolution» par les jeunes opposants au régime de Hosni Moubarak. «Nous commencerons à vivre ou à mourir le 25 janvier», proclame l'un des 80.000 internautes qui ont promis de participer aux manifestations. Si la moitié d'entre eux descend effectivement dans la rue, ce serait une mobilisation telle qu'on n'en a pas vu depuis longtemps en Égypte, où les manifestations sont interdites par la loi d'urgence, en vigueur depuis trente ans.

Comme lors de la «grève générale» du 6 avril 2008, qui avait dégénéré en émeutes meurtrières à Mahalla, dans le delta du Nil, le mot d'ordre a été lancé sur Facebook. Plus précisément sur la page «Nous sommes tous Khaled Saïd», un jeune Alexandrin battu à mort par la police alors qu'il sortait d'un cybercafé l'an dernier.

La date retenue est de ce point de vue symbolique, car c'est le jour de la Fête… de la police: le 25 janvier 1952, la police égyptienne s'était soulevée contre les forces britanniques à Ismaïlia. Un soulèvement annonciateur du coup d'État qui renversa la monarchie. «Nous espérons que cette journée va aussi marquer le début d'un mouvement de fond qui pourra balayer le système répressif et corrompu de Hosni Moubarak», explique Adel, un des organisateurs.

L'appel a été endossé par des personnalités comme l'écrivain Alaa el-Aswany, et des opposants comme le Prix Nobel de la paix Mohammed ElBaradei, qui a jugé le changement «inéluctable» en Égypte après la révolution tunisienne. Les Frères musulmans, principale force d'opposition, ont également annoncé que leurs jeunes pourraient participer aux manifestations. «Nous n'appelons pas à manifester en tant que mouvement, mais nous acceptons l'invitation de la Coalition nationale pour le changement», a précisé un porte­parole, Essam el-Erian.

Le succès de la journée dépendra surtout de la capacité de la jeunesse à se mobiliser. Une génération amère et frustrée, qui forme près des deux tiers de la population, n'a connu que Moubarak comme président et fournit 90% des chômeurs. Or, depuis la chute de Ben Ali, en dehors d'une dizaine de tentatives d'immolation par le feu, la contestation n'a concerné que les jeunes éduqués et s'est essentiellement exprimée sur Internet. Les mouvements politiques peinent plus généralement à trouver des relais auprès de la population, largement analphabète et concentrée sur ses soucis du quotidien.

Rami, 25 ans, qui vit de petits boulots, assure d'ailleurs qu'il restera chez lui. Ses amis, dit-il, feront de même, bien qu'ils aspirent tous à une vie meilleure. «Ce n'est pas qu'on veut rester les bras croisés, mais on a appris depuis tout petit à avoir peur de la police», soupire-t-il. Les organisations des droits de l'homme dénoncent régulièrement les arrestations arbitraires et la torture «systématique» dans les commissariats.

Les analystes égyptiens doutent, dans ce contexte, que le grand jour se transforme en grand soir. «Mais le contexte politique, social et religieux est tellement tendu qu'une étincelle pourrait tout faire exploser», précise un diplomate occidental, rappelant que, en 1977, des émeutes provoquées par la hausse brutale du prix du pain ont fait plus de 70 morts au Caire. «Les autorités doivent faire très attention à éviter un dérapage», estime-t-il. Des milliers de policiers antiémeute seront mobilisés ce mardi face aux manifestants, qui devraient privilégier de multiples points de rassemblement à un cortège unique. Si le ministère de l'Intérieur a promis de les traiter «de manière civilisée», des magasins et des écoles qui devaient ouvrir en ce jour férié ont reçu pour consigne de fermer leurs portes.

Le parti au pouvoir a, lui, prévu d'organiser une contre-manifestation de soutien à Hosni Moubarak. Mais il a tout intérêt à éviter une confrontation qui pourrait dégénérer, alors que la Bourse du Caire a dévissé depuis la révolution tunisienne, que la livre égyptienne est chahutée et que les investisseurs étrangers et le secteur touristique, principal pourvoyeur de devises, s'inquiètent pour la stabilité du pays.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 25 Jan - 8:40

Manquerait plus que ça, surtout que je pars en avril, et si ça fait comme la Tunisie, on va aller ou ?

Restera les Baléares.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 25 Jan - 16:51

Le mouvement tunisien risque de s'étendre à d'autres pays arabes selon des experts. A suivre!!!! Je souhaite pour toi, Martine, que l'Egypte ne soit pas touché.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 25 Jan - 18:49

Je l'espère aussi, Jeannine aussi va en Egypte, une semaine avant moi.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMer 26 Jan - 7:33

Et c'est parti...

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Les manifestations hostiles au président Hosni Moubarak, qui ont marqué la journée de mardi en Egypte, ont été émaillées de violences graves. Trois personnes y ont perdu la vie. Deux manifestants, touchés par des balles en caoutchouc, sont morts à Suez, au nord du pays,après des heurts avec la police. Par ailleurs, un policier a été battu à mort par des protestataires au Caire, selon le ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle Mena.

Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de mardi à mercredi avec d'importants tirs de gaz lacrymogènes pour disperser des milliers de manifestants présents sur la grande place Tahrir, dans le centre de la capitale, proche de nombreux bâtiments officiels. Dans la capitale, environ 15.000 personnes ont manifesté mardi. En face, entre 20 et 30.000 policiers étaient mobilisés. Des rassemblements ont également eu lieu en province, d'Alexandrie, au nord, à Assouan, au sud, dans le delta du Nil ou dans la péninsule du Sinaï.

Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, ont scandé des slogans en faveur de réformes sociales et politiques. Certains, comme «La Tunisie est la solution» ou «Après Ben Ali, à qui le tour ?», étaient directement inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute du président après 23 ans de règne. Des manifestants ont également scandé «Moubarak dégage», visant directement le président égyptien en place depuis 29 ans. Ces manifestations anti-gouvernementales sont les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain, d'après certains spécialistes.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a toutefois assuré que le gouvernement égyptien, ferme allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, était «stable». De son côté, la Maison-Blanche a jugé que «le gouvernement égyptien a une occasion importante d'être sensible aux aspirations du peuple égyptien et de mener des réformes politiques, économiques et sociales qui peuvent améliorer sa vie et aider à la prospérité de l'Egypte». Washington appelle toutes les parties à s'abstenir de toute violence et s'attend à ce que le gouvernement égyptien réponde pacifiquement aux manifestations.

Les manifestants répondaient à l'appel de plusieurs mouvements militant pour la démocratie à faire de mardi une «journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage». Cette journée coïncide avec la «Journée de la police», un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l'ordre. L'initiative a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, sur Internet à travers les réseaux sociaux. Sur Facebook, plus de 90.000 personnes se sont ainsi déclarées prêtes à manifester. La journée a par ailleurs reçu le soutien de l'opposant Mohamed ElBaradei, ancien responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les Frères musulmans, à la forte capacité de mobilisation, et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés à ce mouvement, tout en indiquant que leurs jeunes militants pourraient se joindre aux cortèges.

Ces appels «n'auront pas d'impact», avait assuré le ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli, au journal gouvernemental al-Ahram. Qualifiant les organisateurs des manifestations d'«inconscients», le ministre avait assuré que «les forces de l'ordre sont capables de faire face à toute menace contre la sécurité de la population». «Nous ne prendrons à la légère aucune atteinte aux biens ni aucune infraction à la loi», avait-il ajouté.

Dans la foulée des manifestations, le site de micro-blogs Twitter est devenu inaccessible depuis l'Egypte, affirme le site herdict.org . Un porte-parole de Twitter s'est refusé à avancer une raison à la suspension inopinée du service dans ce pays.

Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe. Plus de 40% de sa population vit en-dessous d'un seuil de pauvreté de deux dollars par jour. Ces derniers jours, plusieurs immolations par le feu ont eu lieu dans le pays, rappelant celle d'un jeune vendeur ambulant qui avait déclenché la révolte en Tunisie. Suite à celle-ci, le pouvoir égyptien a multiplié les déclarations assurant que l'Égypte ne présentait pas de risque de contagion. Les autorités ont toutefois laissé entendre qu'elles prenaient des dispositions pour éviter toute hausse des prix ou pénurie des produits de base, afin de ne pas aggraver le climat social.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMer 26 Jan - 8:53

De la copie pur et simple.
Ils disent aussi que ce sont la jeunesse aisée qui a manifesté et que les pauvres ne s'en mêlent pas.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMer 26 Jan - 13:19

hein1 Et encore une fois accord , les fameux journalistes et de nombreux hommes dits politiques mdr3 n'en parlent pas non car ils n'en ont pas entendu parler toctoc
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Arawak
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeJeu 27 Jan - 8:04

Pour la deuxième journée consécutive, les Égyptiens ont défié mercredi le pouvoir dans la rue. De violents affrontements ont opposé les manifestants à la police dans le centre du Caire et dans la ville de Suez, à l'est de la capitale égyptienne. Un policier et un manifestant ont trouvé la mort dans un quartier du centre de la capitale, où les deux camps se sont lancés des pierres après des tirs de gaz lacrymogènes par la police. Ces deux décès portent à six le nombre de personnes tuées en deux jours de contestation sans précédent du régime du président Hosni Moubarak.

La tension étaient encore très vive mercredi soir au Caire. Des dizaines de manifestants ont affronté les forces de sécurité devant le ministère des Affaires étrangères. Alors qu'ils tentaient de s'introduire dans le bâtiment, ils ont forcé l'une des entrées du ministère et occupé le bureau de l'un des gardes de sécurité avant d'être contraints de se retirer par la police qui a tiré des gaz lacrymogènes.

A Suez, environ 2000 personnes se sont rassemblées, 55 d'entre elles ont été blessés, ainsi que 15 policiers. Les manifestants de cette ville portuaire ont également incendié un un bâtiment gouvernemental et tenté de mettre le feu à des locaux du parti du président Hosni Moubarak.
En tout, 500 manifestants ont été arrêtés en Egypte. Parmi eux, environ 90 se trouvaient dans le secteur de la place Tahrir, dans le centre du Caire, et 121 à Assiout, au sud de la capitale égyptienne, sont membres de l'organisation islamiste des Frères musulmans, officiellement interdite mais tolérée dans les faits.

Les manifestants répondaient à l'appel du «Mouvement du 6 avril» - un groupe de militants pro-démocratie - à une nouvelle journée de mobilisation. Ils ont ainsi bravé l'interdiction proclamée mercredi par le gouvernement, qui a prévenu qu'«aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis». Le site de micro-blogs Twitter est par ailleurs devenu mardi inaccessible dans le pays, affirme le site herdict.org. Mercredi, c'est le réseau social Facebook qui a subi le même sort.

La réaction du gouvernement faisait suite aux manifestations hostiles au président Hosni Moubarak qui ont rassemblé mardi des milliers de personnes et fait quatre morts. Plusieurs mouvements militant pour la démocratie avaient fait de cette journée une «journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage». Dans la capitale, environ 15.000 personnes ont manifesté. En face, entre 20 et 30.000 policiers étaient mobilisés. Des rassemblements ont également eu lieu en province, d'Alexandrie, au nord, à Assouan, au sud, dans le delta du Nil ou dans la péninsule du Sinaï. À Suez deux manifestants, touchés par des balles en caoutchouc, sont morts après des heurts avec la police. Un troisième est décédé mercredi dans cette même ville des suites de ses blessures, tandis qu'un policier a été battu à mort par des protestataires au Caire, selon le ministère des Affaires étrangères. Dans la nuit, les forces de l'ordre égyptiennes ont dispersé avec de nombreux tirs de gaz lacrymogènes les milliers de manifestants encore présents sur la place Tahrir, située dans le centre du Caire et proche de nombreux bâtiments officiels.

Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, scandaient des slogans en faveur de réformes sociales et politiques. Certains slogans, comme «La Tunisie est la solution» ou «Après Ben Ali, à qui le tour ?», étaient directement inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute du président après 23 ans de règne. Des manifestants ont également scandé «Moubarak dégage», visant directement le président égyptien en place depuis 29 ans.

Cette mobilisation a reçu le soutien de l'opposant Mohamed ElBaradei, ancien responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les Frères musulmans, à la forte capacité de mobilisation, et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne s'étaient pas officiellement associés au mouvement, tout en indiquant que leurs jeunes militants pouvaient se joindre aux cortèges. Qualifiant les organisateurs des manifestations d'«inconscients», le gouvernement avait de son côté prévenu que les autorités ne prendraient «à la légère aucune atteinte aux biens ni aucune infraction à la loi».

En France, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a déploré mercredi les morts survenues lors des manifestations, rappelant que la politique française vise à appeler «à plus de démocratie dans tous les tats». La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a pour sa part assuré que le gouvernement égyptien, ferme allié des États-Unis au Moyen-Orient, est «stable». La Maison-Blanche a néanmoins jugé que «le gouvernement égyptien a une occasion importante d'être sensible aux aspirations du peuple égyptien et de mener des réformes politiques, économiques et sociales qui peuvent améliorer sa vie et aider à la prospérité de l'Égypte». Washington a par ailleurs appelé mercredi l'Égypte à lever l'interdiction de manifester.

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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeJeu 27 Jan - 8:13

Bien je ne suis pas partie en Égypte, si le gouvernement n'arrive pas à les canaliser, bien c'est bien compromis, et on va aller ou ?

Plus de Tunisie, l'Egypte, peut que ça fasse pareil au Maroc !!!!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeJeu 27 Jan - 14:08

Martine! nous irons tous à Torrémolinos!!! mdr1
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeJeu 27 Jan - 14:28

hein1 hein3 non

J'ai regardé ou Thomas cook pourrait nous envoyer si on ne peut plus aller en Egypte, en club Jumbo, ils ont Marrakech mais pour se reposer, c'est pas le top, pas de mer.
Ensuite on a vu la Crète, Héraklion ou alors Rhôdes.
Il ne resterait que cela.

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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeLun 31 Jan - 15:17

La télévision d'État a annoncé lundi la composition du nouveau gouvernement égyptien. Peu de changements dans la nouvelle équipe choisie par le président Hosni Moubarak, à l'exception du départ du ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, dont le peuple demandait le départ. Il sera remplacé par le général Mahmoud Wagdi. Le président égyptien a également renoncé à reconduire à leurs postes les personnalités du monde des affaires, considérées comme proches de son fils Gamal.

Après six jours de violences qui ont fait au moins 125 morts et des milliers de blessés depuis mardi, le président égyptien était déjà intervenu à la télévision dimanche soir. Il avait alors chargé son nouveau premier ministre, Ahmad Chafic, de promouvoir la démocratie en dialoguant avec l'opposition et de rétablir la confiance dans l'économie du pays. Moubarak avait également indiqué que la priorité du nouveau premier ministre serait la réduction du chômage et la création d'emplois. «Avant tout, j'insiste sur l'importance d'entreprendre complètement et urgemment de nouvelles mesures, durables, pour plus de réformes politiques, constitutionnelles et législatives par le dialogue avec toutes les parties», déclarait-il. Le chef d'État égyptien avait également demandé au premier ministre que le nouveau gouvernement rétablisse la confiance dans l'économie et lutte contre «toutes les formes de corruption». Les nominations d'un vice-président et d'un nouveau premier ministre ont été rejetées par les Frères musulmans, principale force d'opposition du pays. «Il s'agit d'une tentative pour contourner les revendications du peuple et pour avorter sa révolution», ont-ils estimé.

Les annonces n'ont visiblement pas convaincu le peuple non plus. Le mouvement de contestation a appelé lundi à une marche d'un million de personnes pour mardi. Il a également repris à son compte l'appel à la grève générale lancé dimanche à Suez et désormais étendu à tout le pays. En réponse à ces annonces, les autorités ont interrompu le trafic ferroviaire dans tout le pays. Six journalistes occidentaux d'al-Jezira ont brièvement été arrêtés à leur hôtel, avant d'être relâchés. la chaîne de télévision qatarie a été interdite en Égypte après avoir accordé une large couverture aux événements en cours.

Dans la rue, la mobilisation n'a pas faibli malgré le couvre-feu en vigueur dans les grandes villes du pays (Le Caire, Suez et Alexandrie). Un couvre-feu prolongé d'une heure, et désormais valable de 15 heures à 8 heures. Sur la place Tahrir (place de la Libération), épicentre de la révolte au Caire, la mobilisation s'est prolongée toute la nuit. Lundi en milieu de matinée, plus d'un millier de personnes y étaient rassemblées. Certains dormaient mais beaucoup d'autres criaient leur détermination à rester tant que le président Hosni Moubarak n'aura pas quitté le pouvoir. La place était toujours cernée de chars et des militaires contrôlaient les identités des manifestants sans toutefois empêcher leur passage.

Exhorté par l'opposant et ex-patron de l'AIEA, Mohammed ElBaradei, à soutenir les appels à la démission de Moubarak, le président américain Barack Obama a appelé à la «transition vers un gouvernement répondant aux aspirations» des Egyptiens. Les Etats-Unis s'apprêtent par ailleurs à évacuer d'Egypte dès lundi des milliers de ressortissants.

Au septième jour de manifestations, le pays est en partie paralysé. Les banques et la Bourse sont fermées pour la deuxième journée consécutive. De nombreux distributeurs de billets étaient vides dimanche. Après de pillages au Caire, des comités de citoyens armés de fusils ou de gourdins surveillaient les quartiers de la métropole de 20 millions d'habitants.

La crise égyptienne a des conséquences directes sur le plan économique. De nombreux pays annonçant le rapatriement de leurs expatriés. En France, c'est notamment le cas du cimentier Lafarge qui a annoncé lundi avoir arrêté temporairement la production de son usine de ciment en Egypte, d'une capacité annuelle de 10 millions de tonnes. Le géant maritime et pétrolier danois A.P. Moeller-Maersk a lui aussi cessé lundi provisoirement ses activités en Egypte. Les navires du groupe continuent toutefois à emprunter le canal de Suez. Enfin, l'agence de notation Moody's a dégradé lundi d'un cran la note de l'Égypte.

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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 1 Fév - 8:05

L'armée égyptienne s'est rangée lundi soir du côté du peuple en annonçant officiellement qu'elle ne tirerait pas sur les manifestants, dont elle juge les revendications «légitimes», à la veille d'une «marche d'un million» de personnes attendues aujourd'hui au Caire et à Alexandrie. «La liberté d'expression de forme pacifique est garantie pour tous», affirme un communiqué officiel de l'état-major adressé en début de soirée au «grand peuple d'Égypte». Cette déclaration pourrait constituer un tournant dans les efforts du président Hosni Moubarak pour se maintenir au pouvoir, face à une contestation qui dure désormais depuis plus d'une semaine.

Le remaniement du gouvernement opéré par le président Moubarak n'a pas calmé la colère des Égyptiens, appelés à observer une grève générale mardi et à manifester massivement. L'opposition compte sur la présence d'un million de personnes dans les rues du Caire et d'Alexandrie, bien que le trafic ferroviaire ait été suspendu. La mobilisation s'effectue grâce au bouche-à-oreille, Internet restant bloqué et le service de messagerie mobile perturbé. Les Frères musulmans, principale force d'opposition, prônent la poursuite du mouvement de contestation «jusqu'à la chute de tout le régime» de Hosni Moubarak.

Lundi, des dizaines de milliers de manifestants se sont de nouveau rassemblés sur la place Tahrir, épicentre de la révolte au Caire, en scandant «Moubarak dehors !» Certains y ont passé la nuit malgré le couvre-feu en vigueur. Autour de la place, cernée par des chars, les militaires contrôlaient les identités des manifestants sans toutefois empêcher leur accès.

Dans la soirée lundi, le nouveau vice-président, Omar Souleimane, a annoncé lors d'une brève allocution télévisée avoir été chargé par Hosni Moubarak d'ouvrir un dialogue immédiat avec l'opposition «autour de toutes les questions liées à la réforme constitutionnelle et législative», une des exigences des manifestants.

Mais pour le moment, les changements restent très timides. La plupart des anciens ministres ont été reconduits. Seule exception notable, le ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli, dont les manifestants réclamaient le départ, a été remplacé par un général, Mahmoud Wagdi. Les hommes d'affaires proches du fils du raïs, le très ambitieux Gamal Moubarak, sont également absents d'un gouvernement où ils étaient autrefois en force.

L'appel à une «transition ordonnée» lancé dimanche par l'Administration Obama a été relayé lundi par l'Union européenne. En Israël, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a agité le spectre d'un régime à l'iranienne en Égypte dans le cas où «un mouvement islamiste organisé prendrait le contrôle de l'État» à la faveur du «chaos».

Alors que le pays reste en partie paralysé, certaines entreprises étrangères ont suspendu leurs activités. Les banques et la Bourse sont restées fermées. Les tensions nourrissent des craintes de perturbations du trafic sur le canal de Suez.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 1 Fév - 8:52

ça va très mal, les autres pays ont peur que les frères musulmans arrivent au pouvoir et ça risque d'être très grave si c'est le cas.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMer 2 Fév - 7:28

Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé hier soir qu’il resterait au pouvoir jusqu’à la présidentielle de septembre, malgré une manifestation de plus d’un million de personnes réclamant son départ sans délai au huitième jour de la contestation contre son régime. De son côté, le président américain Barack Obama a indiqué avoir dit à M. Moubarak qu’une transition politique pacifique et calme devait débuter «maintenant» en Egypte, s’abstenant toutefois de lui demander d’écouter les appels exigeant son départ immédiat.

Dans une intervention solennelle à la Maison Blanche à l’issue d’une journée d’intenses consultations diplomatiques entre les Etats-Unis et l’un de leurs principaux alliés du Moyen-Orient, M. Obama a aussi félicité l’armée égyptienne d’avoir permis que des manifestations pacifiques aient lieu et a affirmé aux Egyptiens entendre leurs voix.

Au Caire, l’annonce de M. Moubarak qu’il resterait au pouvoir a été aussitôt rejetée par les milliers de manifestants rassemblés, malgré le couvre-feu, dans le centre-ville, laissant augurer d’une poursuite de l’épreuve de force. «Le président est très têtu, mais nous sommes plus têtus que lui. Nous ne quitterons pas la place» Tahrir (Libération), épicentre de la mobilisation au Caire, a déclaré un leader de la contestation dans un haut-parleur.

M. Moubarak, 82 ans, au pouvoir depuis 29 ans, s’est engagé dans un discours télévisé à préparer lors des huit mois de mandat qui lui restent une transition pacifique, notamment en modifiant la Constitution afin de faciliter les candidatures pour la présidentielle. «Je le dis en toute sincérité, et sans tenir compte de la situation actuelle, je ne comptais pas me présenter à un nouveau mandat présidentiel», a déclaré M. Moubarak, qui en est à son cinquième mandat de six ans. «J’ai passé assez de temps à servir l’Egypte et son peuple». «Ce pays, j’y ai vécu, j’ai fait la guerre pour lui, et l’histoire me jugera», a-t-il ajouté. L’Egypte est «la nation que j’ai défendue et dans laquelle je vais mourir».

«Ma première responsabilité maintenant est de ramener la sécurité et la stabilité à la patrie pour assurer la transition pacifique du pouvoir», a-t-il poursuivi, en accusant «certaines forces politiques d’avoir cherché l’escalade et attisé le feu lors des manifestations».

M. Moubarak a appelé le Parlement à «débattre d’un amendement aux articles 76 et 77 de la Constitution pour changer les conditions de la candidature à la présidentielle et limiter les mandats». ElBaradei appelle Moubarak à partir «au plus tard vendredi» De son côté, l’ambassadrice des Etats-Unis Margaret Scobey s’est entretenue au téléphone avec Mohamed ElBaradei, la figure la plus en vue de l’opposition, qui a appelé M. Moubarak à partir «au plus tard vendredi».

Dans la journée, plus d’un million d’Egyptiens ont envahi les rues, selon les services de sécurité, la plus importante mobilisation depuis le début le 25 janvier de la contestation qui a fait au moins 300 morts selon un bilan non confirmé de l’ONU, et des milliers de blessés. Accusant M. Moubarak d’être responsable des maux du pays -pauvreté, chômage, violation des libertés, corruption et verrouillage politique, les manifestants ont défilé sans heurts, dans une ambiance souvent festive, l’armée s’étant engagée à ne pas utiliser la force contre eux.

Au Caire, la place Tahrir a été prise d’assaut par une marée humaine. Les manifestants ont dansé et chanté en conspuant le président. Au moins 500.000 personnes se sont rassemblées dans la capitale, d’après la sécurité. Les défilés se sont étendus à de nombreuses autres villes. En soirée, la foule s’est dispersée, mais de petits groupes sont restés pour y passer la nuit sous les tentes malgré le couvre-feu en vigueur dans la capitale ainsi qu’à Alexandrie (nord) et Suez (est), de 13H00 à 06H00 GMT.

«On ne partira que lorsque Moubarak partira!» scandait un groupe d’hommes.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeJeu 3 Fév - 7:49

Epicentre de la contestation en Egypte, la place Tahrir s'est transformée en champ de bataille jeudi alors que quatre manifestants ont été tués par des coups de feu de partisans d'Hosni Moubarak qui refuse de fléchir face à la rue et face aux pressions étrangères.

Après une brève accalmie à la tombée de la nuit mercredi, la tension s'est ranimée vers 04h00 (02h00 GMT) lorsque des supporters de Moubarak ont tiré sur des manifestants qui campaient sur la place, lieu symbolique de leur révolte.

La chaîne de télévision Al Arabia, citant un médecin sur les lieux, a indiqué que quatre personnes ont été tuées et que 13 autres ont été blessées.

"C'est vraiment un champ de bataille", a raconté Mona, une manifestante interrogée par Al Djazira. "Nous ne partirons pas tant que Moubarak ne partira pas", a-t-elle ajouté.

Après une heure de tirs intenses, les chaînes de télévision ont montré les images de deux cadavres qui étaient évacués en étant traînés par les pieds.

Installés sur un pont surplombant la place, des partisans de Moubarak continuaient de lancer régulièrement des cocktails Molotov en direction des manifestants retranchés derrière des barricades de fortune.

Peu avant le lever du soleil, la télévision a montré des images de véhicules militaires qui se déployaient parmi les manifestants sans dissuader les assaillants.

ATMOSPHÈRE EXPLOSIVE

Tout au long de la journée de mercredi, les deux camps s'étaient affrontés à l'aide de pierres, de cocktails Molotov et de bâtons, maintenant une atmosphère explosive dans le centre du Caire.

Le ministre égyptien de la Santé, cité par Al Arabia, avait fait état de trois morts tandis qu'un médecin a dit à Reuters avoir comptabilisé 1.500 blessés environ dans le poste médical d'urgence installé sur la place.

Au moins 150 personnes auraient été tuées depuis le début de la révolte le 25 janviers mais, selon l'Onu, ce bilan serait plutôt de l'ordre de 300 tués et de 3.000 blessés.

Les opposants, dont 2.000 se trouvaient toujours mercredi soir sur la place Tahrir qu'ils occupent depuis 10 jours, ont affirmé que leurs agresseurs étaient des policiers en civil.

Le ministère de l'Intérieur a réfuté ces accusations tandis que le vice-président Omar Souleimane a appelé les manifestants à rentrer chez eux, mettant l'arrêt des manifestations comme condition préalable à l'ouverture d'un dialogue.

Cet appel destiné tant aux opposants qu'aux partisans du gouvernement n'a pas été entendu.

Moubarak, 82 ans, qui a annoncé mardi qu'il ne briguerait pas un sixième mandat lors de la présidentielle de septembre, n'entend pas connaître le sort de son homologue tunisien Zine ben Ali, contraint à une fuite humiliante. Le président égyptien a indiqué qu'il ne se retirera qu'à l'automne et qu'il emploiera les prochains mois à organiser une transition politique. Cette position de refus complique la tâche des Etats-Unis qui ne cessent d'afficher leur fermeté et se sont prononcés pour un départ immédiat du chef de l'Etat égyptien.

Dans une déclaration à la Maison blanche, Barack Obama, avait demandé mardi soir que la transition politique débute "maintenant" en Egypte. "Et maintenant, cela veut dire maintenant", a insisté Robert Gibbs, porte-parole de la présidence, mercredi. Après plusieurs jours de calme relatif dans la contestation, la révolte égyptienne a repris un tour violent et cette situation volatile inquiète les Américains. "Quelqu'un loyal à Moubarak a lâché ces types pour tenter d'intimider les manifestants", a analysé au haut responsable de l'administration Obama.

Pour l'instant, l'armée, institution essentielle dans le jeu politique égyptien, ne prend partie pour aucun des deux camps et se contente de jouer un rôle d'observateur.

"Si cette violence est provoquée par le gouvernement (égyptien), elle doit cesser immédiatement", a ajouté Robert Gibbs traduisant une impatience de la part de la Maison blanche. Figure de proue de l'opposition, Mohamed ElBaradeï a lui aussi appelé l'armée à intervenir afin de calmer la violence. Les forces armées ont demandé aux manifestants de rentrer chez eux affirmant que leurs revendications avaient été entendues.

Ces derniers refusent toutefois de cesser leur mouvement tant que Moubarak n'aura pas quitter le pouvoir. "Nous ne partirons pas. Tout le monde reste sur place", a déclaré Khalil, un sexagénaire armé d'un bâton.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeVen 4 Fév - 7:45

L'inquiétude et la confusion règnent dans la communauté française d'Égypte, qui rassemble quelque 9 600 expatriés. Les Français du Caire ont appris jeudi matin par France 24 que François Baroin les appelait à «revenir dans les meilleurs délais», puis Michelle Alliot-Marie a finalement indiqué qu'il n'y a «pas d'évacuation» prévue. Certains, pris de panique, ne veulent plus rester. La nuit de mercredi à jeudi les a décidés. «Des milices se sont formées dans mon quartier cette nuit. Des civils nous demandaient nos papiers. J'ai refusé. Peu après, un groupe d'une dizaine de personnes a fracturé la porte de mon appartement, l'un d'entre eux était armé d'un sabre. Heureusement, des militaires sont arrivés à temps», relate, fébrile, une étudiante qui vit pourtant au Caire depuis un an et demi. Des rumeurs anti-étrangers se sont répandues, relayées par la presse égyptienne. Dès ce matin, cette étudiante a préféré se précipiter à l'aéroport, affronter les multiples barrages routiers improvisés et prendre le premier avion en direction de Paris. En appelant l'ambassade pour la prévenir de sa mésaventure, elle s'est vu répondre : «C'est pas la guerre non plus !»

L'ambassade est vivement critiquée par certains ressortissants pour sa gestion de la crise. «Ils ne font rien, ils nous disent juste “vous êtes en sécurité en Égypte”. Ils sont à côté de la plaque», se désole une jeune maman qui a prévu de partir dès samedi. Respecter le couvre-feu et éviter de sortir sont les seules consignes données. Le Parisien rapportait jeudi qu'un diplomate a comparé les manifestations au Caire avec les défilés du 1er Mai à Paris… Régine Prato, une représentante de la communauté française, vivant en Égypte depuis vingt-huit ans, tempère : «Les personnels de l'ambassade font ce qu'ils peuvent, ils ont déménagé au moment même où les émeutes débutaient ! De plus, on leur a enlevé beaucoup d'agents ces derniers mois.» Le vrai problème serait, selon elle, «les contradictions» du gouvernement français sur l'attitude à suivre. La nouvelle de l'évasion de plusieurs milliers de prisonniers au nord du Caire n'a pas calmé non plus les esprits.

En l'absence de consignes claires de la part des autorités françaises, certains ont décidé de partir dès aujourd'hui par leurs propres moyens. D'autres sont fortement incités par leur entreprise à quitter le pays avec leur famille.

L'importante communauté française du quartier du Maadi, où se trouve le lycée, veut se persuader d'être en sécurité dans son enclave. «Des chars sont postés à l'entrée des rues. Nos bawabs (gardiens d'immeuble) sont surarmés. Des citoyens se sont constitués en sortes de milices et filtrent les entrées», se rassure Régine Prato. Mais pour Jean-Claude Aunos, photographe et responsable d'une association de parents d'élèves du lycée français, «ça va empirer». Du coup, il se demande s'il doit partir, lui aussi. «En deux jours, l'atmosphère a totalement changé. Aux scènes de joie ont succédé, cette nuit, des tirs d'armes automatiques.»
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeVen 4 Fév - 8:24

C'est terrible.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeVen 4 Fév - 8:28

Effectivement, ça part en vrille...

triste
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeVen 4 Fév - 16:14

Pas très rassurant!!!
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeLun 7 Fév - 7:35

Les Frères musulmans, associés pour la première fois au dialogue avec le pouvoir, ont dénoncé des réformes insuffisantes. Sollicité par l'opposition, le vice-président Souleimane a refusé d'assumer les pouvoirs de Moubarak.

Le vice-président égyptien Omar Souleimane a rencontré pour la première fois dimanche au Caire des représentants de l'opposition. Objectif : mettre un terme à la crise politique que traverse le pays alors que, non loin de là, sur la place Tahrir, des milliers d'Égyptiens restent mobilisés. Dimanche, alors que la vie semblait doucement reprendre au Caire, l'armée a renforcé sa présence sur la place.

Pour la première fois en un demi-siècle, le pouvoir égyptien a donc discuté avec les Frères musulmans, qui figurent parmi les membres de l'opposition invités par le vice-président égyptien. Mohamed ElBaradei a expliqué ne pas avoir été invité. Il a été décidé la création d'un comité pour préparer des amendements à la Constitution. Ce comité composé de personnalités de la vie publique égyptienne et de juristes a jusqu'à la première semaine de mars pour présenter ses travaux.

Les amendements constitutionnels permettraient de présenter de plus nombreux candidats à l'élection présidentielle et imposeraient une limite du nombre de mandats. Selon l'agence de presse égyptienne Mena, le gouvernement s'est d'ici là engagé à ne pas interdire les manifestations, ne pas restreindre la liberté de la presse ni l'accès aux réseaux sociaux et à Internet, et à lever l'état d'urgence quand la situation le permettra. En somme, comme l'a expliqué le porte-parole du gouvernement, les participants se sont mis d'accord sur «une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution». Le communiqué réalisé au terme de la réunion propose également l'ouverture d'un bureau destiné à recevoir les plaintes concernant les prisonniers politiques et le rejet de «toute ingérence étrangère dans les affaires égyptiennes».
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeLun 7 Fév - 7:45

Merci des infos mais c'est loin de se calmer.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 8 Fév - 7:53

Les autorités égyptiennes comptent sur l'essoufflement de la contestation et refusent toujours de lâcher sur l'essentiel: le départ de Hosni Moubarak.

En moins de deux semaines, les manifestants de la place Tahrir ont déjà fait vaciller le régime égyptien, obtenant des concessions impensables il y a encore peu. Moubarak a annoncé qu'il ne se représenterait pas à la prochaine présidentielle, son fils a été écarté de sa succession, un vice-président a été désigné pour la première fois depuis trente ans, le parti unique a perdu l'essentiel de son rôle et le gouvernement a été forcé de démissionner. Mais depuis, les autorités égyptiennes jouent la montre et comptent sur l'essoufflement de la contestation.

Les négociations avec les représentants de l'opposition ont continué ce lundi, mais achoppent toujours sur la demande principale des manifestants: le départ de Hosni Moubarak. Ils ont appelé à une grande journée de manifestation ce mardi et un autre mot d'ordre a été lancé pour vendredi. Loin de faiblir, la mobilisation continue. Faisant la queue en bon ordre devant les barrages, phénomène inédit en Égypte, les gens continuent à affluer sur la place Tahrir, devenue une sorte d'université à ciel ouvert, où se développe une conscience politique nouvelle. La foule, qui découvre avec griserie la liberté d'expression, n'entend pas se laisser manœuvrer par des concessions que n'accompagne aucune garantie.

Entre un régime qui refuse de lâcher sur l'essentiel et des manifestants qui ne s'accordent vraiment que sur l'essentiel, l'impasse continue. La stratégie du pourrissement peut aussi bien jouer contre le gouvernement qu'en sa faveur. Les tentatives de l'armée pour réduire peu à peu le périmètre occupé par les manifestants ont été empêchées par des sit-in devant les chenilles des chars, et des contestataires dorment à présent entre les blindés. Jour et nuit, les haut-parleurs continuent de diffuser discours, chansons et slogans.

La place est à présent un village de tentes, avec ses vendeurs ambulants, ses dispensaires, où l'on vient se promener en famille, parfois par simple curiosité. Les violences semblent oubliées pour le moment, mais le bras de fer entre le régime et ces opposants d'un genre nouveau continue.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 8 Fév - 8:40

Et moi je commence à m'inquiéter pour la manifestation prévu au Maroc, et on n'a rien trouvé d'autres pour avoir de la chaleur, si ce n'est l'Europe mais il ne fait pas chaud à cette période.
Ce n'est pas le sujet car tu parles de l'Égypte mais ça m'inquiète grave quand même.
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitimeMar 8 Fév - 8:43

Quelques infos à ce sujet ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Rien de grave pour l'instant, mais ça a commencé comme cela en Tunisie et en Egypte...

clin oeil
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MessageSujet: Re: Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution   Les jeunes Égyptiens veulent leur révolution Icon_minitime

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