Nikon CoolPix P500 : zoom 36x !

Le zoom 36x du Nikon CoolPix P500 est spectaculaire à plus d’un titre : son coefficient de focales est en effet vertigineux pour un objectif intégré dans un boîtier aussi compact ; en outre, il offre une courte de focale de 22,5 mm inédite sur ce type d’appareil. Mais si avec ce zoom 36x, Nikon damme le pion au précédent détenteur du bridge au zoom le plus puissant, à savoir le Canon PowerShot SX30 IS, cet exploit a tout d’une victoire à la Pyrus en termes de luminosité　: en effet alors que le Canon exploitait un zoom 35x 24-840 mm f/2,7-5,8, le Nikon est équipé d’un objectif 22,5-810 mm f/3,4-5,7, qui souffre d’un déficit de luminosité important au grand-angle. Reste que cette courte focale hors nome constitue un avantage considérable pour cadrer des sujets imposants dans des ruelles étroites ou des pièces exigues. D’autant que le CoolPix P500 est équipé d’un écran orientable verticalement de 3 pouces et 921 000 pixels offrant une grande liberté de cadrage et une excellente précision. Il est également pourvu d’un viseur électronique de 0,24 pouce et 230 000 pixels, mais ses dimensions comme sa définition risquent de pâtir de la comparaison avec l’écran. Saluons toutefois la présence d’une molette de correction dioptrique permettant d’adapter l’affichage à sa vue. Le P500 est pourvu d’un diaphragme à 6 lamelles qui devrait permettre d’obtenir de beaux flou d’arrière plan au téléobjectif et il est équipé d’un système de stabilisation par déplacement du capteur afin de limiter le flou de bougé.

L’ergonomie semble bien pensée avec une molette crantée à l’arrière près de la cale en caoutchouc accueillant le pouce, facilitant le paramétrage manuel de l’appareil. Dommage toutefois qu’une seconde molette n’ait pas été ajoutée autour du trèfle de sélection. On note également la présence d’une seconde commande de zoom placée sur le fût de l’objectif et accessible avec la main gauche, en plus de la bague située sur la poignée. Une double commande favorisant l’utilisation des deux mains pour une meilleure stabilité de l’appareil mais aussi facilitant le zooming lorsque le boîtier est tenu à bout de bras au dessus de la tête ou au ras du sol. On remarque enfin la présence d’un bouton dédié à l’enregistrement des vidéos. Grâce à son capteur Cmos rétroéclairé de 12 millions de pixels le P500 est capable de filmer en Full HD à 30 images/s (jusqu’à 29 minutes, en MOV H.264 avec son en stéréo). Un curseur situé autour de ce bouton permet de commuter l’enregistrement en mode haute vitesse afin de capturer des scènes rapides en réalisant des ralentis parfaitement fluides : il est ainsi possible de saisir jusqu’à 240 images/s en 320 x 240 pixels, 120 images/s en 640 x 480 pixels ou 60 images/s en HD 1280 x 720 pixels.

Le P500 est par ailleurs capable de capturer jusqu’à 5 images à la cadence de 8 déclenchements par seconde. Impressionnant mais assez difficile à exploiter en pratique, la rafale durant à peine 5/8 s, soit 0,6 s. Dommage qu’il soit impossible d’allonger la durée de la rafale et de capturer davantage d’images avec en contrepartie une vitesse de prise de vues inférieure. Par ailleurs, malgré son électronique performante, le Nikon CoolPix P500 ne permet hélas pas d’enregistrer les images en Raw. Autres doléances, il est dépourvu de griffe pour flash cobra et son autonomie est limitée à seulement 220 déclenchements : un peu juste !

Un bridge offrant un coefficient de focales record de 36x, un grand-angle de 22,5 mm, et un superbe écran orientable. Dommage qu’il soit dépourvu de griffe flash et ne permettent pas l’enregistrement des images en Raw.

Le Nikon CoolPix P300 sera commercialisé à 399 euros à partir du 5 mars.

Un autre petit nouveau mais assez cher tout de même.

Nous nous sommes pleinement satisfait de notre FZ28.