Iroquoien d'un jour

Simon Diotte, collaboration spéciale
La Presse

Vers 1450, un important village iroquoien se dresse à Saint-Anicet, en Montérégie, à 8 km du fleuve Saint-Laurent. Près de 800 personnes y vivent, s'entassant dans une quinzaine de maisons longues protégées par une palissade de bois. Puis, ce village est tombé dans l'oubli pendant 500 ans, jusqu'au jour où des archéologues y font des découvertes étonnantes dans les années 90. Aujourd'hui, avec ses 300 000 artefacts déterrés (pipes, poteries, outils en os, pierres taillées, etc.), le site Droulers-Tsiionhiakwatha constitue un gisement archéologique sans pareil au Québec.

Afin de rappeler l'histoire des Iroquoiens du Saint-Laurent, un peuple qui a mystérieusement disparu au XVIe siècle, mais faisant partie de la même famille que les Iroquois (Mohawks), ce village revit aujourd'hui sous la forme d'une reconstitution historique située exactement sur l'emplacement des anciennes habitations.

Sur un coteau, au milieu de champs labourés, une nouvelle enceinte palissadée protège les répliques saisissantes de quatre maisons longues. Une visite guidée des lieux nous plonge directement au XVe siècle, avant les premiers contacts avec les Européens.

Dès notre arrivée, l'entrée labyrinthique du village nous surprend. «C'était une façon de protéger les villageois contre la visite des intrus», nous explique Pascal Perron, directeur du Centre d'interprétation du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha. Fait exceptionnel, ce dernier a reconstruit le village de ses propres mains, en compagnie de son collègue Michel Cadieux, archéologue autodidacte, il y a une dizaine d'années. Les deux hommes sont de véritables encyclopédies de l'histoire amérindienne.


Dans ce village iroquoien version XXIe siècle, les répliques de chaque maison longue servent de prétexte à l'explication du mode de vie de cette nation amérindienne. De 50 à 70 personnes vivaient dans chaque habitation. C'est là où les Iroquoiens dormaient, cuisinaient, mangeaient, se reproduisaient et entreposaient leur nourriture. «Avec plusieurs trous à feu, il y avait constamment de la fumée dans les maisons. Les aliments, suspendus au plafond, étaient ainsi protégés des insectes et de la vermine», explique Pascal Perron, qui nous guide durant la visite. Cependant, cette fumée omniprésente n'était pas sans conséquence. Principale cause de mortalité chez les Iroquoiens: les maladies pulmonaires.

Par la suite, M. Perron nous présente les outils que l'on fabriquait à l'époque: des haches en pierre taillée, des couteaux avec une incisive de castor, des arcs et des flèches, etc. Le plus fascinant: une sorte de vilebrequin pour allumer le feu. Preuve à l'appui, il est vraiment possible (et facile) de créer des étincelles en quelques minutes pour faire jaillir le feu. Les visiteurs sont même invités à en faire l'expérience.

La visite guidée du village, qui dure un peu plus d'une heure, nous donne le goût d'en savoir plus. Justement, le site Droulers - du nom du propriétaire terrien, François Droulers, qui a trouvé les premiers artefacts - invite les passionnés d'histoire à séjourner pour une nuitée dans une maison longue. Pendant cette immersion en 1450, les Iroquoiens d'un jour participent à une foule d'activités, comprenant des ateliers de taille de pierre, de poterie et de cuisine, en plus de disputer un match de crosse!

À table, l'équipe du centre d'interprétation sert des mets iroquoiens typiques, accompagnés de quelques saucisses de gibier. La soirée se termine autour d'un feu de camp, avec un conteur costumé. Pour y participer, vous devez apporter votre sac de couchage et votre tapis de sol, sans oublier du répulsif à moustiques (les murs des maisons longues ne sont pas étanches). Coût: 100$ par adulte, 50$ par enfant de 5 à 12 ans. Info: 450-264-3030.

Aussi, pendant le mois de l'archéologie, qui se déroule du 1er au 31 août, plusieurs activités se tiennent sur place, dont des fouilles archéologiques en direct. On s'informe au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Envie de jouer aux cow-boys et aux indiens ?

non pas trop.

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trop drôle, fallait pas jouer avec les garçons, na

... Ils ne me donnaient pas le choix ! C'était aux cow-boys et aux indiens ou bedon à la guerre et je me faisais tuer tout de suite !

... Je préférais être attaché, mais vivante !

Trop drôle, un diable ton frère et ses copains.

Est- il toujours un diable ou est il un homme sage.

Sa soeur est un peu indiscipliné par moment.

Avec le temps il est devenu sage .... je pense !

Alors je te crois.

Sil a écrit:

Avec le temps il est devenu sage .... je pense !

Très sage en effet!!!

Alors je vous crois les filles, en effet.
Et pareil lors de notre rencontre, il était très très très sage.

Sylvie tu jouais aux jeux de garçons , moi je jouais aux jeux de fille, corde à sauter, élastique et poupée mannequin.

Dés fois on jouait avec les garçons, mais pas souvent.

J'étais très proche de mon frère.
Jeune, nous avons toujours joué ensemble ... à des jeux de gars.

Les seules fois qu'on ne l'étaient pas sont les fois où je jouais à la poupée avec mes amies de filles.

J'en garde de bons souvenirs car il a toujours pris soin de moi et me protégeais.

Alors c'est un bon grand frère, moi mon frère était plus jeune, et on s'entendait sans plus, il était gentil, mais ils ne jouaient qu'avec ses copains.
Moi j'avais mes copines aussi dans le quartier, je préférai mes copines.

Nous étions tous ensemble plus souvent qu'autrement. Mes amies et les siens.
On jouait au ballon, dans le carré se sable, aux indiens, à la guerre, en bicyclette, bloc Légo, patiner, jouer dans la neige, etc...
Et quand j'étais pour jouer à la poupée des semaines de temps, les gars s'amusaient ailleurs.

C'était l'fun !

Oui c'était de vrais bons moments et tu as de beaux souvenirs.

Chez nous, nous étions 5 enfants, et on se chamaillait, il m'a pris ci, il m'a fait ça, etc

Mon frère dès fois, me frappait aussi, il était assez dur comme enfant.

Chez nous aussi on était 5 enfants.

Mes soeurs ont toujours pris soin de moi, elles me gâtaient chacune à leur façon. Peut-être du fait que je sois le bébé de la famille.

Mon frère était aussi mon ami. Les soirs lorsque nous ne pouvions pas aller jouer dehors, on s'amusait ensemble et on avait vraiment du pur plaisir. Bien entendu, je lui ai déjà dit de sortir de ma chambre en le disputant, mais ça ne durait jamais longtemps !

Il faut que je te dise qu'à l'occasion nous aussi ça se passait exactement comme chez toi ! La chicane pognait dans cabane !

Moi j'étais l'ainée, alors il y avait tous les petits derrières, ce n'est pas marrant d'être la première.
Tu dois t'occuper des plus petits.

Et oui ça braille, et se disputent.

Je n'ai pas connu ça !
On n'a pas ce point là en commun !

Eh non, ce n'était pas facile d'être la première.