Le premier parc de loisirs européen envisage des économies car sa perte nette s’est creusée de 22 % au premier semestre de son exercice 2012.
La perte nette d’Euro Disney a atteint 100,8 millions d'euros sur le semestre, soit 21 millions de plus qu'il y a un an. Plusieurs facteurs l’expliquent. D’abord, une légère érosion de la fréquentation des parcs (-1,5%) et des hôtels (moins 3,6 points) qui n’est pas entièrement compensée par l’augmentation de la dépense moyenne par visiteur (+2% dans les parcs et +4% dans les hôtels). Ensuite, des coûts plus importants pour des rénovations et des nouveautés lancées à l’occasion des 20 ans de Disneyland Paris en avril.
Si les dirigeants sont confiants dans "l’effet booster" des investissements du 20e anniversaire au deuxième semestre, des économies sont envisagées si Euro Disney ne parvenait pas à tenir ses engagements financiers sur l'exercice 2012. Comment ? En réduisant ses coûts d'exploitation ou une partie de ses dépenses d'investissements prévues, en vendant des actifs ou en sollicitant l'aide de TWDC (The World Disney Company) ou d'autres parties.