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Expériences et carnets de voyages, informations touristiques
Alors que la canicule bat son plein aux Etats-Unis, avec déjà vingt-trois morts, la France n'avait pas connu de températures aussi basses pour un mois de juillet depuis longtemps.
11 juillet 2012, le temps est maussade et pluvieux. Dans la rue, les passants ont remis leur manteau et l'on croise peu de jambes dénudées. Alors, avec ces températures ne dépassant pas les dix-neuf degrés en plein milieu de l'après-midi, beaucoup préfèrent partir dans des destinations connues pour leurs températures estivales. Si la Tunisie a affiché une hausse de 48 % de fréquentation entre janvier et mai 2012 et l'Egypte une augmentation de 29 % (d'après le baromètre OMT du tourisme mondial), les Français n'en oublient pas pour autant leur pays. En effet, la pluie et les nuages affectionnent plus particulièrement la moitié Nord de la France mais ne stagnent pas bien longtemps sur la Côte d'Azur.
Ainsi, d'après le baromètre MKG Hospitality/HotelCompset Daily, publié mardi et portant sur la première semaine de juillet, les Français seraient de plus en plus nombreux à bouder la Bretagne tandis que l'activité hôtelière de Paris et de la Côte d'Azur se porteraient bien. Les hôtels bretons ont enregistré un taux d'occupation de 61 %, soit un repli de 6,1 points. Un hôtelier de Carnac explique ainsi qu'il connait «une baisse très importante de la fréquentation de [son] hôtel par rapport à l'année dernière.» Il souligne «la diminution considérable depuis le début du mois du juillet comparé à l'an dernier.» «Mon taux d'occupation tournait autour de 50% au mois de mai et juin et depuis le début du mois de juillet, il ne dépasse même pas les 30 %.» Par conséquent, beaucoup ont décidé de faire des offres de dernière minute et de revoir leurs prix à la baisse. Cet hôtelier va même jusqu'à les «réduire aux tarifs de moyenne, voire de basse saison». En effet, d'après le baromètre, ils ont reculé de 5,9% par rapport à la même période l'année précédente, avec une moyenne à 51,6 euros la nuit. Mais certains professionnels du tourisme ne sont pas du même avis. «Le taux d'occupation de mon hôtel est de 91%» affirme le directeur d'un hôtel situé à Dinan (Côtes-d'Armor). «En faisant un maximum de publicité et en réservant une part importante de mon budget à la communication, je n'ai aucun mal à rempir mes chambres» confie cet homme. Pas sûr que tous puissent en dire autant...
De leur côté, les hôteliers azuréens ont de quoi se réjouir. Les vacanciers qui n'iront pas dans les autres régions se rabatttont sur la Côte d'Azur et son soleil toujours éclatant. Cependant, le taux d'occupation n'a pas augmenté par rapport à l'année dernière mais stagne toujours autour de 80,2 %. En effet, comme raconte le directeur d'un hôtel de Cannes «le temps n'est pas le seul facteur. La plupart des gens qui avaient l'habitude de partir en Tunisie ou en Egypte sont venus chez nous l'année dernière, pendant le printemps arabe. Mais cette année, comme la situation s'est calmée, ils y retournent, et ça nous fait des clients en moins. Mais je n'ai pas à me plaindre, huit chambres sur dix sont réservées actuellement.» Et certains en ont profité pour augmenter leurs prix (+11,8% selon le baromètre MKG Hospitality/HotelCompset Daily), avec une moyenne de 210,7 euros la nuit.
Selon Georges Panayotis, le président de MKG, il faudrait commencer à «penser à de nouveaux concepts d'hôtellerie de vacances qui offriraient une diversité d'activités complémentaires, en évitant de dépendre trop fortement de la météo». En effet, les vacanciers préfèreront avoir du soleil pour s'étendre sur la plage, faire de longues ballades à vélos ou encore des randonnées. Mais si le temps reste pluvieux, les vacanciers pourront toujours se tourner vers des musées, cinéma, bowling et autres sorties au chaud. Après, des vacances sans soleil, c'est une autre histoire.
Peu importe pour Paris qui, lui, échappe à ce phénomène. La deuxième ville la plus visitée du Monde reçoit toujours autant de touristes, malgré le mauvais temps. En effet, ce ne sont pas les nuages qui vont empêcher ses dix-huit millions de visiteurs annuels d'arpenter les Champs-Elysées, de monter en haut de la Tour Eiffel ou d'explorer le musée du Louvre. Ainsi, toujours d'après cette étude, les hôtels parisiens sont pleins à 94 % grâce "à la poussée des touristes nationaux et internationaux" et il faudra tout de même compter 255,7 euros en moyenne pour une nuit dans la capitale. «Moi je rigole quand je pense à ceux qui partent en vacances en Bretagne ou en Provence. Rien ne vaut l'air de Paris» chantait Jean-Roger Caussimon.
Incroyable cette météo. Il revient lundi le soleil, mais pas pour longtemps.
Voilà pourquoi nous voulons partir dans le sud à la retraite.
majordom V.I.P.
Sujet: Re: J'veux du soleil Ven 13 Juil - 9:31
Les professionnels qui travaillent en Bretagne et sur la Manche vont avoir du mal à boucler leur fin de mois cette année. A moins que août ne soit exceptionnel ?
Les feux d'artifices sont annulés chez nous. Trop de vent, de froid et de pluie...
Ou Thierry, c'est un peu ça. Et tu m'as porté la poisse, il n'y en a même plus de bout de ciel, c'est entièrement gris blanc. De la grosse m..dasse, et je ne mâche pas mes mots, désolée pour le mot mais c'est ça.
J'en peux plus, au secours, je veux du soleil et du ciel bleu.