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 Piraterie : le coup de gueule des armateurs français

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Arawak
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Arawak


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MessageSujet: Piraterie : le coup de gueule des armateurs français   Piraterie : le coup de gueule des armateurs français Icon_minitimeVen 16 Nov - 8:02

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Les armateurs français protestent contre l'interdiction d'embarquer des gardes privés à bord des bateaux battant pavillon tricolore. Une exception en Europe.

Les armateurs français, et les gens de la mer en général, poussent un «coup de gueule» retentissant. Ils accusent les autorités françaises de les laisser démunis face aux pirates somaliens, en leur interdisant d'embarquer des gardes privés armés. Les armateurs menacent, si rien n'est fait, de faire passer leur flotte sous pavillon étranger. «Ce qui se passe est incompréhensible», tonne Francis Vallat, le plus virulent des invités d'un colloque de haut niveau* organisé mardi à Paris, à l'École militaire.

Pour Francis Vallat, ancien armateur, président du «Cluster maritime français» qui regroupe tous les métiers maritimes, les autorités françaises devraient «autoriser immédiatement l'embarquement de gardes armés». Or, dit-il, «on traîne d'études en rapports parlementaires, et rien n'est fait.»

Pour se faire entendre, Vallat révèle qu'«en réalité, des bateaux battant pavillon français utilisent des équipes de sociétés privés en toute illégalité. Le gouvernement est au courant et ferme les yeux. Le jour où il y aura des morts, on sera dans une situation juridique catastrophique.»

Éric Banel, délégué général d'Armateurs de France, avertit: «Nos adhérents pourraient prochainement se dire: pourquoi garder le pavillon français?» Selon lui, les armateurs pourraient être tentés de faire passer leurs bateaux sous pavillon de pays européens, la France étant le seul État d'Europe, avec les Pays-Bas, à interdire la présence de gardes privés.

35 attaques de pirates en 2012 et cinq bateaux capturés

L'ambassadrice Jocelyne Caballero, chargée du dossier de la piraterie au Quai d'Orsay, rappelle la position officielle: «Il faut prendre garde dans ce domaine, aux transferts du public vers le privé.» À l'heure actuelle, la règle est simple: les seuls gardes armés autorisés sur les navires de commerce sont ceux de l'armée française. Cette dernière fait un gros effort, reconnaissent les armateurs, «mais entre un tiers et un quart de nos demandes ne sont pas satisfaites» faute d'effectifs ou parce que les cargos décident au dernier moment de leurs trajets. Le nombre d'attaques diminue, selon la Force européenne navale chargée de la lutte contre la piraterie dans l'océan Indien: 35 depuis le début de 2012, contre 176 en 2011, et cinq bateaux capturés, contre 25 en 2011. Mais la fin proche de la mousson va relancer comme chaque année l'activité des pirates.

Pour les participants du colloque, la piraterie ne va pas disparaître. La présence de gardes armés, qui se généralise, apparaît aujourd'hui comme la panacée. Aucune attaque contre un navire défendu n'a réussi jusqu'à présent. La France reste pourtant hostile aux privés. Non seulement elle les interdit sur les navires battant pavillon tricolore, mais elle refuse également de délivrer des licences aux sociétés de protection privées françaises, souvent fondées par d'ex-militaires de haut niveau, anciens du GIGN ou des commandos de la marine. Ceux qui veulent travailler doivent s'enregistrer à Madagascar ou à Djibouti. Résultat, s'irrite Francis Vallat, «ce marché, en pleine expansion, est monopolisé par les sociétés étrangères, surtout britanniques».
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