Le magazine Auto Plus dévoile dans son numéro daté de mardi 23 mars que la Gendarmerie française a lancé depuis le début du mois de mars une vaste opération de traque d'acheteurs sur internet de détecteurs illégaux de radars routiers.
La Gendarmerie a confirmé l'information sans toutefois donner plus de précisions. Selon Auto Plus, déjà 600 acheteurs de radars illégaux sur internet auraient été identifiés. Ils ont été interrogés et leurs radars illégaux saisis.
Cette " traque " des acheteurs sur internet semble être le dernier et seul moyen pour les forces de l'ordre de résoudre le problème. En effet, les dernières générations de détecteurs sont parfaitement invisibles par les " fréquences ", moyen utilisé jusqu'ici par la Gendarmerie pour identifier les possesseurs de radars illégaux, les " flagrants délits " étant quasi nuls selon les policiers.
Rappelons que selon l'article R. 413-15. - I. du code pénal : "Le fait de détenir ou de transporter un appareil, dispositif ou produit de nature ou présenté comme étant de nature à déceler la présence ou perturber le fonctionnement d'appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière ou de permettre de se soustraire à la constatation desdites infractions est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe". Sont ainsi prévus une amende 1500 euros avec passage au tribunal, une confiscation du radar, l'immobilisation du véhicule et une suspension de permis en cas d'infraction lourde.
Rappelons également qu'il s'agit bien ici de détecteurs de radars et non d'avertisseurs type Coyote ou AlerteGPS qui eux, sont parfaitement légaux.