Les prochaines vacances d'été des Européens seront encore placées sous le signe de la crise, avec un taux de départ toujours inférieur à 2008 ou encore des touristes qui resteront dans leur pays ou en Europe, selon le baromètre Ipsos Europ Assistance publié mardi.
Comme en 2009, 64% des Européens déclarent qu’ils partiront cet été (68% pour les Français) alors qu’ils étaient 67% deux ans auparavant. Les 3 points de baisse n’auront donc pas été rattrapés cette année. La modification du comportement des vacanciers par rapport à 2008 est particulièrement sensible chez les Méditerranéens (-6 points pour les Français, les Italiens et les Espagnols).
L’Europe, qui recueille 80% des intentions de départ (+2 points), constituera encore, à l’été 2010, la destination de prédilection des Européens. La hiérarchie des pays privilégiés au sein même de l’Europe demeure stable, avec toujours une préférence pour les pays Méditerranéens : l’Italie (19%, -2 points), l’Espagne (16%, -1 point) et la France (16%, stable). 48% des Européens (+2 points) déclarent qu’ils resteront dans leur propre pays. C’est le cas notamment en France, où 60% des Français (+6 points) passeront leurs vacances dans leur pays. Alors qu’en 2009 il subissait de plein fouet les arbitrages défavorables des ménages dans le contexte de crise, le budget vacances semble s’être stabilisé à 2.083 euros (+17 euros), peinant à se relever de la baisse subie l’année dernière.
Enfin, Internet avec 53% des résas (+3 points par rapport à 2009, +6 points par rapport à 2008), consolide sa place d’outil de réservation privilégié en 2010. Les Britanniques, qui creusent l’écart avec la moyenne, demeurent les plus adeptes de la réservation électronique, avec 68% des vacanciers qui effectueront leurs achats par ce biais (+8 points). Les Français qui se trouvent, comme l’an passé, en seconde position (56%, -1 point), se font peu à peu rattraper par les Belges (54%, +8 points).