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 Cuba : les paradoxes du virage capitaliste

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2 participants
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Arawak
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Arawak


Localisation : Doornik (Belgikistan)

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MessageSujet: Cuba : les paradoxes du virage capitaliste   Cuba : les paradoxes du virage capitaliste Icon_minitimeVen 1 Oct - 6:53

La population s'interroge sur la suppression de 500.000 emplois publics.

Le bus avale les petites rues du Vedado, s'enfonce dans les nids-de-poule. Pied au plancher, Arturo, guide interprète, fait subir les pires outrages au minibus de la Transgaviota, le transporteur de touristes de l'armée cubaine.

Le Cubain évite le Malecon, le front de mer de la capitale, pour ne pas croiser ses collègues. Trop dangereux. Pour une poignée d'euros, il emmène illégalement quelques étrangers vers la Vieille-Havane. «Dans ce pays, trop de gens sont payés à ne rien faire. Il faut payer plus ceux qui travaillent. Je suis dehors jusqu'à parfois 10 heures le soir, six jours sur sept, pour 280 pesos cubains par mois» ( 10 euros), déplore Arturo.

Comme des milliers de travailleurs du secteur public, ce Havanais rondouillard est chauffeur de taxi pirate, souvent sur son temps de travail. Arturo symbolise à lui seul le modèle socialiste cubain, inoxydable, mais toujours à bout de souffle. Depuis sa prise de fonction officielle en février 2008, le président Raul Castro a préparé ses compatriotes à une autre voie, plus libérale. Il a supprimé les cantines d'entreprise. Il a relevé l'âge de la retraite. Il a enterré le sacro-saint dogme de l'égalité salariale pour accorder quelques pesos mensuels supplémentaires à ceux qui travaillent plus. Le 4 avril dernier, le demi-frère d'El Comandante a tranché: «Sans une économie solide et dynamique, sans éliminer les dépenses superflues et les gaspillages, le niveau de vie de la population ne pourra pas augmenter.»


500.000 emplois supprimés

À la mi-septembre, la Centrale des travailleurs cubains a annoncé la suppression de 500.000 emplois dans le secteur public d'ici au premier trimestre 2011. D'aucuns évoquent le licenciement d'un million de personnes, soit un travailleur sur cinq, dans un pays où environ 80% de la population active dépendent du secteur public. L'édition de mardi du Granma, l'organe officiel du Parti communiste cubain, a donné le ton: «Notre économie doit être efficace et nous pouvons le faire, aussi bien sur le plan financier qu'humain.»

L'ouverture des frères Castro se limite à l'économie. Le régime reste traumatisé par la perestroïka. La libération de dissidents n'a pas stoppé les arrestations arbitraires. «Si quelque chose fonctionne bien ici, c'est la police», assure une étudiante de l'université de La Havane.

En cette fin de mois de septembre, Cuba cultive ainsi les paradoxes. Fidel Castro a rendu mardi un vibrant hommage aux comités de défense de la révolution, symboles de la délation, sur la place de l'ancien palais présidentiel de Batista.

Quelques jours plus tôt, le ministère du Travail a publié la liste des 178 professions ouvertes au secteur privé. Certaines existent depuis longtemps. D'autres, comme les vendeurs de livres, les gardiens de parking et les dames pipi, seront les nouveaux fers de lance du capitalisme cubain. Les petits paysans pourront vendre leur production dans des kiosques, moyennant un prélèvement de 5% sur leurs ventes. De plus en plus, La Havane ressemble à une gigantesque brocante où les horlogers côtoient les remplisseurs de briquets.

Avec son petit appareil photo numérique et son imprimante portative, Angel propose pour 25 pesos cubains (un dollar) des clichés «en vivo» aux familles. «Voilà un joli couple. Une photo avec votre bébé? Il est si mignon», dit le photographe à deux jeunes Cubains. Pour rien au monde il ne troquerait son commerce contre son ancienne place dans une usine.


«Les gens ne sont pas formés»

Il est 14 heures dans un restaurant du barrio 10 de Octubre, un quartier populaire de La Havane. Yanel est caissière au Banco Metropolitano: «Il va y avoir une réunion avec le chef et les collègues, car des postes vont être supprimés.» La peur fige le visage de la jeune métisse. «Tout va se décider en fonction des diplômes et non de la compétence ou de l'expérience. On va se retrouver à la rue», assure Maria, chef de rang dans le restaurant.

Vladimir, solide mulâtre quinquagénaire, s'exprime en français pour que les autres ne le comprennent pas. «Le problème, ce n'est pas l'adoption du capitalisme. Le problème, c'est que les infrastructures ne suivent pas. Les gens ne sont pas formés à l'économie capitaliste. Comment les nouveaux petits patrons feront-ils pour lancer leur commerce? Ce n'est pas le gouvernement qui va les aider», s'inquiète-t-il.

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MessageSujet: Re: Cuba : les paradoxes du virage capitaliste   Cuba : les paradoxes du virage capitaliste Icon_minitimeVen 8 Oct - 13:08

Un sacré fiasco, qui va créer encore plus de misère dans ce pays.
Les gens sont déjà très pauvres, que vont ils devenir, c'est facile de vouloir libérer au privé, mais faut il qu'il y est du privé.
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Arawak
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Arawak


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MessageSujet: Re: Cuba : les paradoxes du virage capitaliste   Cuba : les paradoxes du virage capitaliste Icon_minitimeVen 8 Oct - 13:55

On avait tendance à penser que les choses iraient en s'améliorant, mais visiblement ça semble assez difficile...

triste
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MessageSujet: Re: Cuba : les paradoxes du virage capitaliste   Cuba : les paradoxes du virage capitaliste Icon_minitime

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