Alysés Plongées, structure installée en Mer Rouge, à Hurghada, déplore une "campagne d’information déplorable orchestrée par les grandes chaines de TV nationales" et précise que "la ville a toujours été calme, n’a jamais été dangereuse pour les touristes ou les étrangers en général et reste toujours aussi accueillante".
"Dimanche dernier, les derniers touristes ont quitté la Mer Rouge via l’aéroport d’Hurghada (…). Synthétiquement on pourrait dire qu’Hurghada et les autres villes de la Mer Rouge ne souffrent que de deux choses :
- La campagne d’information déplorable orchestrée par les grandes chaines de TV nationales françaises (hors France 24 qui fait un travail remarquable depuis les débuts de la révolution).
- L'obligation du gouvernement qui demande aux compagnies aériennes encore aujourd’hui de ne pas vous transporter en Mer Rouge.
Pour information, un comité de crise, composé de membres du gouvernement, associations professionnelles, tous représentatifs du nouveau visage de l'Égypte, se réunissent dans quelques jours pour décider de mesures d’exceptions pour aider tous les acteurs du tourisme à faire face à la situation avec la mise en place d’exonération de taxes et d’autres aménagements fiscaux.
C’est dire si au niveau local comme national, personnel ou société, égyptien ou résidents étranger, nous allons tous dans le même sens. Nous espérons que ces mesures seront suffisantes pour continuer à vous faire partager notre passion qui est aussi notre métier, notre emploi. Pour résumer, la ville a toujours été calme, n’a jamais été dangereuse pour les touristes ou les étrangers en général et reste toujours aussi accueillante. Dès la remise en route des vols, venez en toute confiance et en toute sérénité. Revenez-nous voir, écrivez-nous, vous serez notre soutien et notre espoir".