Thomas Cook réduit ses capacités en France

Thomas Cook a annoncé jeudi que son activité continuait à être affectée par les conséquences des troubles dans les pays arabes, qui l'ont amené à baisser ses capacités de 35% au départ de la France pour cet hiver.

"Notre performance a été impactée négativement par notre activité au Royaume-Uni et les perturbations dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord, qui ont particulièrement touché nos affaires en France", écrit le groupe dans un rapport d'activité. Dans ce contexte, le groupe se montre prudent pour la saison d'hiver à venir. "La situation est contrastée concernant l'hiver 2011/2012, les comparaisons étant faussées par l'impact de la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", écrit le voyagiste. En France, particulièrement sensible aux problèmes dans les pays arabes, les capacités ont été baisées de 35%. Concernant le Royaume-Uni, où l'activité est en berne dans le contexte du plan d'austérité gouvernementale, le groupe continue de mener des actions pour tenter de redresser sa rentabilité. Il prévoit ainsi de réduire sa flotte de 41 avions de six appareils pour aligner la capacité sur la demande et de fermer 24 agences. Le conseil d'administration de Thomas Cook a aussi décidé de ne pas verser de nouveau dividende durant la période où le groupe tente de se redresser.

Pour faire face à la chute de la demande pour les pays du Maghreb et l'Egypte, Thomas Cook a revu sa stratégie moyen-courrier, notamment en réduisant ses affrètements aériens.

Pour Patrick Barbe Labarthe, directeur des ventes indirectes de TC, cette décision touche les pays "d'Afrique du Nord et le Moyen Orient". En revanche, il affirme que l'affrètement "est augmenté sur le long-courrier" car l'offre charter y est jugée "incontournable". Pour palier ce désengagement, le TO a mis en place Thomas Cook Plus début septembre, un nouvel outil qui adapte l'offre terrestre du tour opérateur (Nürvis et Atos) à l'offre aérienne régulière d'Amadeus (y compris low cost).