Les voyageurs pourront choisir entre le passage dans les scanners corporels et la fouille traditionnelle à l'aéroport, ont confirmé les députés européens, jeudi 29 septembre. Les parlementaires regrettent, en revanche, que les normes techniques appliquées à ces appareils, censés détecter sans contact physique les objets ou produits dangereux, ne soient pas suffisamment strictes pour s'assurer que les images respectent la pudeur des passagers.
Testés depuis l'an dernier, dans plusieurs aéroports européens, comme à Roissy ou Hambourg en Allemagne, les scanners corporels ont pour but d'éviter les palpations des passagers par les agents de sécurité, chargés de détecter les produits dangereux.
Autre avantage : ces machines peuvent détecter tous types de produits susceptibles de représenter une menace pour les voyageurs, comme les bombes artisanales, sources d'inquiétudes depuis la tentative d'attentat sur le vol Northwest Airlines en provenance d'Amsterdam et à destination de Detroit, le 25 décembre 2009.
Toutefois, malgré l'efficacité de ces appareils, les voyageurs se plaignent du caractère intrusif et indiscret des images scannées, qui laissent apparaître leurs parties génitales.
C'est pour cette raison qu'ils auront dorénavant le choix entre une palpation classique ou un passage dans ces scanners.