Quelque 300 emplois menacés chez Fram

Fram va présenter le 13 juillet un plan social qui pourrait déboucher sur plus de 300 licenciements, selon des informations de presse.

La société va d'abord tenir "un comité d'entreprise le 5 juillet au cours duquel seront transmis aux représentants du personnel les documents relatifs à "un projet de réorganisation" avec à la clé des "licenciements", affirme le quotidien économique Les Echos de vendredi. Cette réorganisation sera ensuite "formellement présentée le 13 juillet" et s'inscrira "dans le cadre de la mise en place d'un plan stratégique Fram 2015 élaboré ces derniers mois", précise le journal qui s'appuie sur un communiqué diffusé en interne jeudi par le président du directoire, Olivier de Nicola. Le voyagiste, dont le siège est à Toulouse, compte 3.500 à 4.000 salariés, dont environ 600 en France.

Selon Les Echos, qui s'est procuré les comptes du groupe, la perte nette nette du groupe s'élève à - 23,48 millions pour un chiffre d'affaires consolidé de 441,78 millions, en baisse de 8,41 %.

Le déficit constaté pour le pôle "tour operating", "qui regroupe les marques Fram et Plein Vent - entrée de gamme -, a quasiment doublé, à - 14,26 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 401,8 millions, en retrait de 9 %". Le quotidien économique précise que "la situation de Fram est d'autant plus tendue qu'il s'achemine vers un nouveau déficit pour 2012". La direction prévoit "de supprimer 67 postes".

Le plan de relance de Fram initié par Olivier de Nicola, DG du TO, prévoit un plan social de l'emploi (PSE) qui doit se solder par le licenciement d'environ 10% des effectifs en France. Les comités d'entreprise exceptionnels des 5 et 20 septembre devraient logiquement entériner ce PSE, tant la marge de manoeuvre de l'entreprise est étroite.

Chez Fram on confirme les licenciements qui touchent "67 postes répartis équitablement entre le TO et la distribution" sur 600 emplois en France, alors que le groupe emploie 3.800 salariés dans le monde. Il s'agit d'emplois dans les agences Fram et au siège à Toulouse et à Paris. Le TO précise encore qu'ils ne concernent "que des postes de salariés français".

Rappelons que selon un article des Echos paru en juillet dernier, la perte nette du groupe en 2011 se serait élevée à 23,48 millions pour un chiffre d'affaires de 441,78 millions, en baisse de 8,41 %. Le pôle TO (Fram et Plein Vent) aurait le plus souffert avec un déficit de 14,26 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 401,8 millions. De plus, le compte-rendu de l’AG de Fram le 29 juin dernier évaluait à 10 millions la perte d’exploitation à venir pour 2012.

Selon l'AFP, la direction de Fram a présenté aux élus du personnel une deuxième mouture du plan social annoncé en juillet, prévoyant 40 suppressions de postes chez Fram Voyages au lieu de 46 dans la première version.

"Il y a une renégociation du PSE à la demande des élus du CE. On renégocie car le premier jet du PSE est caduque. A l'heure actuelle, nos positions sont éloignées, diamétralement opposées", a dit à l'AFP Laye Simakha, délégué syndical CGT et membre du CE de Voyages Fram. Sur les 46 suppressions de postes initialement inscrites dans le PSE, 3 salariés intégreront une filiale de Fram, et trois autres ont été retirés de la liste. "Si la direction veut passer en force, on lui opposera la force et on se mettra en grève", avertit Laye Simakha, qui dit s'appuyer sur un vote de la majorité du personnel.

Une prochaine réunion de négociation est déjà programmée le 6 novembre. Georges Colson, président du directoire, donnera une conférence de presse à Paris pour expliquer sa stratégie à la tête de Fram.

pas top comme nouvelle ! j'aime bien FRAM pour les circuits, ils sont toujours très bien organisés je n'ai jamais eu de mauvaises surprises

Il ya déjà moins de licenciements que prévu; c'est déjà ça.

Pas comme à Genk où Ford vient d'annoncer ce matin la fermeture de son usine avec à la clef 4300 emplois directs et plus de 5000 indirects perdus.

une vraie épidémie de licenciements en ce moment... je me demande de quoi les gens vont vivre... et comment, ça fait vraiment peur