Le Quai d'Orsay vient de modifier ses recommandations concernant l’Egypte. Elles ouvrent plus largement "les possibilités de déplacements dans ce pays, y compris pour un motif non professionnel".
Concrètement, si il est toujours "formellement déconseillé de se rendre dans la péninsule du Sinaï", les voyageurs peuvent désormais se rendre à Charm el Cheikh, "en faisant preuve de vigilance" et à la "condition expresse de se déplacer par voie aérienne et de rester dans cette ville".
Les déplacements le long de la bande côtière de Charm el Cheikh à Taba et les agglomérations sur cette route restent déconseillés sauf raison impérative. Les séjours dans la vallée du Nil entre Louxor et Abou Simbel sont également possibles, toujours "en faisant preuve de vigilance" et à la "condition expresse de se déplacer par voie aérienne et de rester dans les agglomérations". Les déplacements par la route dans cette région sont déconseillés, sans protection des services de sécurité égyptiens. Entre la région du Fayyoum et Louxor, les déplacements restent déconseillés.
Dans la zone qui va de la côte nord (entre Sidi Abderrahmane et Alexandrie) jusqu’au sud de la côte africaine de la mer Rouge (du sud de Suez à Marsa Alam), zone qui inclut notamment Le Caire, Aïn Sokhna et Hurghada, les déplacements sont possibles "en faisant preuve de vigilance" et en "s’abstenant de rouler de nuit". Du delta du Nil de l’est d’Alexandrie jusqu’à Port-Saïd et Suez, les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative. Tout le reste de l’Egypte reste "formellement déconseillé".
Pour René-Marc Chikli, président du Seto, cette annonce est une "bonne nouvelle", rendue possible "grâce au travail de lobbying des uns et des autres au quotidien". Il conclut : "tous ceux qui vendent la destination sont ravis".