George Colson, président du conseil de surveillance du groupe Fram, présent à Soustons a rappelé que Fram n'était pas à vendre. "Fram doit poursuivre sa stratégie d’indépendance conquérante" a t-il indiqué. Dans un marché bipolaire contrôlé par deux groupes européens TUI PLC d’un côté, et Thomas Cook de l’autre, le président du conseil de surveillance du groupe toulousain entend tracer sa route seul, ou accompagner de partenaires, français de préférence.
"Nous devons rester nous même. Car ce que nos clients veulent, ce n’est pas forcément ce que les Allemands ou les Anglais recherchent. Voilà pourquoi nous allons continuer d’avancer, aux côtés de gens qui jouent le même jeu que nous. Je pense notamment à nos partenaires distributeurs. Car il n’est pas non plus question de tomber dans la solitude totale". Cela étant dit, Fram confirme vouloir encore développer son pôle de ventes directes en lançant notamment un nouveau site Internet en septembre (avec une version pro) et en relançant le développement de ses Ambassades (163 en 2010). "Cela pourra aussi se faire grâce à des partenariats avec des réseaux n’ayant pas de TO intégré" poursuit George Colson. Il précise : "En agences, chez les pure player et sur le site Fram.fr, les prix sont partout pareils".
Enfin, profitant toujours de son fameux "trésor de guerre" (116 millions d’euros de fonds propres et 73 millions d’euros de trésorerie). Le groupe Fram, optimiste estime "avoir de quoi envisager toutes les options stratégiques, affronter de nouvelles tempêtes et imaginer de nouveaux développements". S’il n’a rien dans le tuyau en terme de croissance externe, le groupe qui prévoit l’intégration totale de Plein Vent en 2011 regarde ce qui se passe sur le marché. "A la chasse à l’acquisition, nous préférons pour l’heure le développement de nos produits maisons" conclut George Colson.