Très violent séisme au Japon, un tsunami de 10 mètres

Ce matin aux infos sur I.télé, ils annoncent 600.000 personnes de déplacer.
C'est vraiment l'horreur, entre le tremblement de terre, le tsunami et là les centrales nucléaires.

Comme ils disent tous les éléments se déchaînent sur ce pays, terre, eau et l'air.

J'ai entendu un gars sur RTL qui, dès samedi matin a décrit exactement ce qui se passe en ce moment dans les centrales, alors que le gouvernement français suivant les dires du gouvernement japonais disait que tout allait bien et était sous contrôle. Si ses explications continues à se vérifier on va droit vers un Tchernobyl japonais en 10 fois pire à cause de la proximité des mégapoles.

Les techniques de refroidissement "manuel" sont empiriques dans les centrales d'après lui (même en France). Il faut envoyer de l'eau sur les réacteurs mais pas trop car sinon l'eau se décompose en hydrogène et tout explose... Manifestement, ils n'ont effectivement pas trouvé le bon compromis et on peut s'attendre au pire !

Et pourtant après Tchernobyl, on pensait qu'il avait eu une leçon et que plus jamais ça n'aurait du se reproduire.

Didier me disait qu'avec les centrales, c'était pire de chez pire que tous les morts qu'ils comptent en ce moment.

Vraiment c'est incroyable, un pays aussi industrialisé et à la pointe de la technologie.

Et ils continent de dire qu'en France il n'y a que très peu de risque.

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...

Edifiant.

Terrible, ils ont fait voir quelques images google earth, avant après.
Et toutes ces personnes mortes, effroyable.

La crise nucléaire s'est aggravée mardi après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale de Fukushima 1. Endommagée lors du puissant tremblement de terre suivi par un tsunami vendredi, la centrale, située à 240 km au nord de Tokyo, connaît une série d'explosions quasi quotidiennes, dont deux ont atteint mardi ses réacteurs n°2 et n°4.

Peu après 6 heures (minuit à Paris), une «grosse explosion» s'est produite dans le bâtiment qui abrite le réacteur 2, a annoncé Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère la centrale. Contrairement aux précédentes explosions sur les réacteurs 1 et 3, celle du réacteur 2 n'a pas été visible de l'extérieur et n'a pas endommagé le bâtiment externe. Une autre explosion d'hydrogène a ensuite déclenché un incendie dans le réacteur 4, qui était à l'arrêt pour maintenance lorsque le séisme s'est produit. Un bassin de stockage de combustible nucléaire usagé a été touché par les flammes, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique. Selon l'AIEA, le débit de dose a atteint jusqu'à 400 millisieverts par heure sur le site même. Tepco avait demandé de l'aide aux forces d'autodéfense (armée japonaise) ainsi qu'à l'armée américaine pour éteindre l'incendie, qui s'est déclaré après une explosion au réacteur n°4.

Ces explosions sont la conséquence des opérations d'urgence lancées après la panne des systèmes de refroidissement des réacteurs provoquée par le tsunami. Depuis, la centrale, construite dans les années 1970, a été totalement mise à l'arrêt et Tepco injecte de l'eau de mer pour refroidir les réacteurs, un processus qui entraîne des rejets radioactifs.

En conséquence, «le niveau de radioactivité a considérablement augmenté» sur le site de la centrale, a reconnu mardi le premier ministre japonais, Naoto Kan. (Voir la vidéo CNN de son intervention ci-dessous) Il a appelé les personnes habitant dans un rayon de 30 kilomètres à rester calfeutrées «à la maison ou au bureau». Cette mesure s'ajoute à l'évacuation, ordonnée samedi, des plus de 200.000 personnes résidant à proximité de cette centrale située au bord de la mer.

Le pire qu'il pouvait arriver, quel horreur.
Les pauvres, c'est vraiment terrible, tout ce qu'ils leurs arrivent.

Petit résumé très clair.

Majordom !

Merci pour le lien pour les explications.

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Il y a encore eu un tremblement de terre

Oui nous regardons en ce moment les infos, 6 sur l'échelle de Richter.

Quand à la centrale nucléaire, ça va très très mal, et ils redoutent le pire.
J'ai bien peur à un nouveau Tchernobyl, et ou vont ils mettre toute cette population qui est déplacée.

L'empereur "prie"... C'est vous dire si les autorités nipponnes ne maîtrisent plus grand chose malgré le courage des équipes présentes sur place.

Une cinquantaine de personnes se sacrifient et font tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter les dégâts. Munis de combinaisons protectrices, ces hommes, qui sont de véritables sacrifiés, ont notamment pour tâche d'injecter de l'eau de mer dans le réacteur pour en refroidir le cœur. Mardi, le patron de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) leur a rendu hommage. Ces personnels sont «exposés à des conditions folles», a-t-il confié. «Affreuses», disait même Thierry Charles, le directeur de la sûreté des installations de l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). À Tchernobyl, plusieurs dizaines de «liquidateurs» comme on les avait appelés, étaient morts, pour certains un mois après. Les plus irradiés étant ceux qui étaient intervenus les premiers jours et qui avaient survolé en hélicoptère le réacteur en feu.

À Fukushima, la situation est très préoccupante. La radioactivité a atteint des niveaux extrêmement élevés. Mardi, dans la salle de contrôle du réacteur 4, les doses étaient tellement fortes que les ingénieurs ne pouvaient quasiment plus travailler. Dans la nuit de lundi à mardi, un incendie s'est déclenché dans ce bâtiment contenant un bassin de rétention. Ce dernier abrite du combustible usagé, mais qui, faute de refroidissement, s'est mis à chauffer. Les salariés de Tepco, le géant de l'électricité qui exploite la centrale, ont dû effectuer des rotations dans la salle de contrôle pour limiter l'exposition à la radioactivité. Tepco a d'ailleurs annoncé mardi que quinze de ses «kamikazes» du nucléaire avaient été blessés. «Les doses peuvent même remettre en cause le fait de maintenir des travailleurs sur place, a expliqué Agnès Buzyn, la présidente de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français. On est inquiet pour leur capacité à tenir car la radioactivité a atteint des niveaux toxiques.»

Ils ont parlé de balancer de l'eau par hélicoptère, ils ne savent plus du tout quoi faire.
Pourtant avec Tchernobyl, ils ont eu le temps de penser à quoi faire en qu'à de problème mais apparemment non.

Didier disait que leurs salles de contrôle date d'il y a des années, ils avaient ce genre de salle de contrôle, il y a 28 ans dans une entreprise chimique.

Ils viennent d'abandonner l'idée de l'hélicoptère car trop dangereux, mais ils vont essayer les lances à eaux.

Pour se rappeler des événements de Tchernobyl.
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Je regarde les salles de contrôle de Tchernobyl, et bien c'est exactement ce qu'ils ont encore au Japon, il n'y pas eu de rénovation, les centrales sont restées comme lors de leurs construction et c'est le problème de toutes les centrales dans le monde.

J'ai su ce midi aux infos qu'il y avait eu un grave problème de fuite de tritium aux USA en Arizona en 1979, l'usine American Atomics de Tucson.

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En accéléré, on croirait à un bombardement

Est que c'est en temps réel, que l'on peut voir la centrale et les villes touchées par le Tsunami ou alors c'est comme google earth ?

Non. Tu vois sur la droite les jour et heure de chaque secousse sismique.

ok merci

En effet incroyable le nombre de secousses, mais avec Didier nous étions focalisés sur la centrale, et nous ne regardions que cela et la ville de Sendai.

Le Japon a repris vendredi les opérations pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima-Daichi. Pour la première fois depuis le début de la crise, les experts ont noté une évolution encourageante à la centrale dont quatre des six réacteurs ont été gravement endommagés par des explosions et des incendies après le séisme et le tsunami survenus vendredi dernier.

La situation «est grave et sérieuse», a estimé vendredi Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). «Mais il n'y a pas eu d'aggravation significative depuis hier», avait affirmé plus tôt Graham Andrew, conseiller spécial du directeur général de l'AIEA. La situation «ne s'est pas détériorée, ce qui est positif. Mais il est toujours possible qu'elle empire», a-t-il précisé. Interrogé vendredi matin sur RTL, Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique a estimé que la situation au Japon était «sous contrôle».

À la mi-journée vendredi (tôt vendredi matin à Paris), plusieurs camions citernes équipés de canon à eau ont recommencé à déverser des dizaines de tonnes d'eau sur le réacteur 3 afin d'empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion et éviter ainsi un accident nucléaire majeur. L'objectif est aussi de refroidir la piscine de stockage de ce réacteur. Ces opérations entamées jeudi ont eu «un effet positif», selon un porte-parole de l'exploitant Tokyo Electric Power (Tepco). Les opérations visent aussi à refroidir les réacteurs 1, 2 et 4 ainsi que la piscine de stockage de ce dernier. De la fumée blanche continue de s'échapper des réacteurs 2, 3 et 4, selon l'agence de sûreté nucléaire.

Tepco tente parallèlement de rétablir, avec des lignes électriques provisoires, l'alimentation en électricité de la centrale «afin de remettre en route les pompes refroidissant les réacteurs et de remplir les piscines».

C'est vrai qu'a l'heure actuelle difficile d'avoir à l'esprit autre chose que ce qui se passe du coté du Japon, et j'espère pour ce pays, sa population, et aussi pour le reste du monde ensuite, que le drame, plus dramatique qu'il ne l'est déjà, pourra être évité.