Une touriste de Pau veut se faire rembourser son voyage Fram à Monastir au motif qu’elle s’est fait escroquer par un prestataire local. Elle a déposé plainte auprès du commissariat de sa région et entend solliciter des associations de consommateurs. Mais face à la justice sa demande a peu de chance d'aboutir.
L’affaire est rapportée par le quotidien Sud Ouest. On apprend que cette touriste était en vacances avec son fils handicapé à Monastir. Elle est partie avec Fram pour un séjour entre le 25 avril et le 2 mai. A son retour elle raconte que, dès le début, ses vacances se passent mal. "L'hôtesse nous a pressés, mon fils se déplaçant lentement. Nous nous sommes trompés d'avion, et nous n'avons du coup pas eu la documentation de Fram, l'organisateur du voyage". Elle poursuit : "Dans le hall de l'hôtel je me suis mise à rechercher des excursions faciles, pour mon fils" et "c'est là que j'ai été abordée par le vendeur d'un magasin de l'hôtel".
Ce dernier lui propose trois animations, qu'il lui présente comme faisant partie de l'offre du voyage organisé : une balade en dromadaire, une visite du bazar de Sousse, et une sortie en bateau. Lors de la visite à Sousse, elle explique avoir été emmenée dans un magasin. "Là, ils m'ont insultée pendant deux heures, jusqu'à ce que je leur verse 1 000 euros en carte bancaire. Dans la pièce voisine, j'entendais mon garçon pleurer".
Dans cette triste affaire, la responsabilité de Fram a peu de chance d'être engagée. "Il faut que les liens entre le TO et le prestataire soient très clairs" explique Emmanuelle Llop, avocate spécialisée dans le tourisme. "Il faut par exemple que la prestation figure dans la brochure du TO" poursuit-elle avant d'ajouter que l'on peut éventuellement "lui reprocher de ne pas surveiller qui travaille dans l'hôtel programmé par le TO".