Tremblement de terre en Haïti

Une pluie tropicale a réveillé Port-au-Prince jeudi, un mois après le séisme qui a détruit la capitale haïtienne. Elle complique grandement la vie des centaines de milliers de sinistrés qui vivent sous des bâches et appréhendent l'arrivée de la saison des cyclones. La première grosse pluie depuis le séisme qui a fait 217.000 morts a forcé les milliers de sinistrés à abandonner leurs abris de fortune pour la recherche d'un toit temporaire. Au Champ de Mars, le grand campement du coeur de Port-au-Prince, Démosthène Wisler, 23 ans, montre son abri : des piquets surmontés de bâches mal attachées les unes aux autres. Il vit là avec sa femme et sa belle-soeur.

Depuis cette nuit, le sol n'est qu'une mare de boue. "Nous avons été tout mouillés. J'ai été réveillé et je n'ai pas pu me rendormir. Comme tout le monde j'ai essayé de m'abriter dans un coin, sous une bâche", explique-t-il à l'AFP après avoir manifesté à 6 heures du matin pour réclamer des tentes aux autorités. "Avec la pluie, qui favorise la propagation des maladies, ça va devenir de plus en plus compliqué", avertit Richard Kowalske, médecin en chef de l'association américaine Helping Hands. "Cette nuit, on a eu beaucoup d'enfants frigorifiés. Il pourrait y avoir plus de cas de malaria ou de typhoïde".

Jeudi, les garde-côtes américaines ont annoncé le rapatriement de 78 Haïtiens dont l'embarcation surchargée a été interceptée samedi au large des Bahamas, dans l'océan Atlantique. Les Haïtiens tentaient visiblement de rallier les côtes américaines. Le "pire est devant nous à Haïti", a estimé le président de la Croix-Rouge française (CRF) Jean-François Mattei, pour qui un "deuxième drame se prépare" avec "l'arrivée de la saison des pluies dans six semaines, marquée par des pluies torrentielles, des inondations et des glissements de terrain".

Selon la Croix-Rouge, 1,2 million de personnes vivent sans abri dans la rue ou dans quelques 700 camps de fortune. La mise en place d'abris solides est une "urgence", selon le président de la Croix-Rouge haïtienne, Michaël Amédée Gédéon. Les dirigeants de l'UE ont appuyé jeudi le lancement d'une opération d'assistance militaire européenne pour fournir des abris aux Haïtiens sinistrés avant la saison des pluies, à la demande du gouvernement haïtien et des Nations unies. Quant à la saison des ouragans, qui s'étale du 1er juin au 30 novembre, elle "sera plus intense que d'ordinaire" dans les Caraïbes cette année, a expliqué à l'AFP William Gray, un météorologue américain. Selon des projections, cette année verra la formation dans l'Atlantique d'un total de 6 à 8 ouragans dont 3 à 5 pourraient être majeurs, ce qui représente une menace vitale pour Haïti, un pays plus vulnérable que jamais.

Je ne comprends pas trop, ce n'est pas la saison des pluies, c'est bien comme en RD, ça commence début juin. Ou alors je n'y connais rien. Et nous sommes que début février.
Et je comprends que la pluie ce n'est pas marrant, mais de là à dire qu'ils sont frigorifiés, les médias en racontent aussi. C'est les caraïbes.

Avec les médias il faut en prendre et en laisser, ils sont dans des situations très précaire, c'est un fait, il y a manque d'eau, de nourriture, et tout le reste.
Mais il faut donner le temps aussi, pour reconstruire, il n'y pas de baguette magique.

Il faudrait aussi que tout soit comme avant le tremblement de terre !
Tous les pays ont donné et aident, il y a des bateaux militaires hôpitaux de plusieurs pays, les américains ont apporté énormément de matériels, pour dessaler l'eau et bien d'autres.


Le Tsunami et les centaines de milles de morts, c'était aussi terrible, la population n'avait plus rien, on a vu dans quoi ils vivaient, et beaucoup n'ont toujours pas de logement.

Martine a écrit:

Il faudrait aussi que tout soit comme avant le tremblement de terre !

C'était déjà pas folichon...

Oui je sais, mais là, ce n'est pas la faute au tremblement de terre.
Si leur gouvernement avait été tout autre, et qu'il avait su comme leur voisin la RD s'ouvrir au tourisme.

Ou alors si c'était resté département d'outre mer comme la Martinique et la Guadeloupe mais ça en a été décidé autrement à une certaine époque.
Dommage pour eux enfin ceci n'est que mon avis.
Mais déjà la France avec tous les départements d'outre mer??

On ne peut refaire le monde.

Faudrait pas oublier Martine que les Haïtiens d'aujourd'hui ne sont pas responsables des décisions prises je ne sais quand dans le passé. Ils en subissent les conséquenses malheureusement. Ils vivaient déjà dans une grande misère avant le tremblement de terre et maintenant c'est pire.

Mais c'est aussi vrai que ça prend du temps et qu'ils sont impatients de retrouver un minimum de conditions salubres.

Pour leur histoire, je le sais, je suis allée lire.
Mais c'est quand même dommage qu'ils n'aient pas su faire comme leur voisin la RD.
Et nous avons une belle sœur haïtienne, mais nous ne nous fréquentons pas.
La femme du frère à Didier.