Naufrage d'un paquebot en Italie

Le commissaire du gouvernement italien chargé de la catastrophe du Concordia, Franco Gabrielli, a déclaré jeudi qu'il fallait désormais accepter l'idée qu'il n'y a plus de survivants à bord de l'épave du paquebot, près de deux semaines après le naufrage.

"Nous devons tout doucement accepter l'idée que dans ces conditions il n'y a plus d'espoir de survie", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse sur l'île du Giglio, faisant le point des opérations autour du paquebot qui s'est échoué le 13 janvier. Selon le dernier bilan provisoire, 16 personnes ont été retrouvées mortes, dont 13 ont été identifiées, tandis que 16 autres sont toujours disparues. Outre les recherches à bord du Concordia, trois navires et leurs équipages inspectaient les fonds marins autour de l'épave dans la recherche de corps qui pourraient y être coincés.

La compagnie Costa Croisères, propriétaire du navire, et une association de passagers qui ont survécu à l'accident du 13 janvier, sont parvenus ce vendredi à un accord qui prévoit un dédommagement forfaitaire de 11.000 euros par passager, plus les frais.

«Cet accord concerne environ 3.000 passagers de 60 pays, dont quelque 900 Italiens. Nous estimons qu'environ 85% d'entre eux vont adhérer à cet accord», indique dans un communiqué l'Adoc, l'une des associations de consommateurs italiens faisant partie du «Comité des naufragés du Concordia» qui a négocié cet accord avec la direction de Costa Croisières, filiale de l'américain Carnival.

C'est bien, mais tous ces pauvres malheureux qui sont morts alors que ce devait une croisière de rêve.

C'est vraiment triste.

Dix-huit personnes, parmi lesquelles une enfant de 5 ans, manquent encore à l'appel près de deux semaines après le naufrage du Concordia, le soir du 13 janvier sur la petite île italienne du Giglio, a-t-on appris vendredi de source officielle.

Pourtant je pensais que c'était 16 personnes qui manquaient.
Dont le couple de jeunes français.

Les passagers du Concordia vont recevoir 14.000 euros


Costa Croisières et le Comité des naufragés du Concordia se sont mis d'accord sur une somme forfaitaire de 11.000 euros pour dédommager les passagers du navire échoué au large de la Toscane. S'y ajouteront 3000 euros pour couvrir le prix du billet et les éventuels frais de transport ou médicaux.

Alors que dix-huit personnes manquent encore à l'appel près de deux semaines après le naufrage du Concordia, le 13 janvier dernier, Costa Crociere et une association de passagers qui ont survécu au naufrage sont parvenus vendredi à un accord qui prévoit un dédommagement forfaitaire de 11 000 euros par passager, plus les frais. Concrètement, l'accord prévoit de verser cette somme à tous les passagers, y compris aux enfants qui n'avaient pas payé de billets ; à ce dédommagement s'ajoutera par ailleurs un remboursement d'environ 3 000 euros par personne destiné à couvrir le prix du billet pour la croisière et les éventuels frais de transport ou médicaux. "Cet accord concerne environ 3000 passagers de 60 pays, dont quelque 900 Italiens. Nous estimons qu'environ 85% d'entre eux vont adhérer à cet accord", indique dans un communiqué l'Adoc, l'une des associations de consommateurs italiens faisant partie du "Comité des naufragés du Concordia" qui a négocié cet accord avec la direction de Costa Crociere, filiale de l'américain Carnival.

Un autre collectif italien appelle pour sa part ses adhérents à refuser cette transaction.

François Toucas, un avocat français représentant vingt salariés d'une même entreprise, partis en séminaire sur le Costa Concordia affirme ne pas avoir été informé de cette indemnisation. "Nous n'avons reçu pour l'instant qu'un courrier de Costa Croiciere à travers l'agence de voyage, qui informait que le billet de bateau serait remboursé", a indiqué l'avocat.

Ceux qui ont subi des blessures ou ont perdu des proches ne sont pas concernés par cet accord, souligne l'Adoc, en évoquant "un accord historique qui met un terme à une affaire dramatique". Selon l'association, c'est aussi "un accord démocratique qui ne fait pas de distinction entre les catégories sociales ou les pays d'origine, il est valable dans le monde entier et Costa le diffusera dans toutes les langues", s'est réjoui Carlo Pileri, président de l'Adoc. L'accord est "valide pour tous et pas seulement ceux qui décident de se porter en justice", souligne-t-il. Il doit permettre à chaque passager d'obtenir le versement promis "dans la semaine qui suivra l'acceptation de l'accord, tant en Italie que dans le reste du monde, sans action légale et longs délais judiciaires".

Les plaintes se multiplient

Pas sûr toutefois que cet accord financier mette un terme aux plaintes. Depuis la catastrophe, plusieurs associations ont annoncé leur intention de poursuivre la compagnie Costa, propriétaire du navire, et différents collectifs de victimes se sont constitués. En France, dont étaient originaires 452 passagers, toutes les plaintes déposées ont été regroupées au parquet de Paris. Certaines ont été déposées pour "non-assistance à personne en danger, mise en danger de la vie d'autrui, homicide involontaire et manquements aux consignes de sécurité". Le Figaro, en évoquant dès jeudi l'hypothèse d'un dédommagement forfaitaire pour les passagers, estimait alors que les victimes françaises pourraient s'estimer insatisfaites, et pourraient espérer des indemnisations à hauteur de 20.000 euros par victime, notamment au titre du "préjudice d'angoisse", utilisé dans d'autres affaires en France, comme l'effondrement de la passerelle du Queen Mary.

D'autres plaintes ont aussi été déposées aux Etats-Unis, et elles pourraient déboucher sur des demandes financièrement beaucoup plus conséquentes : à New York, un avocat américain, Mitchell Proner, a annoncé qu'il se préparait à lancer des poursuites en nom collectif pour demander un minimum de 125.000 euros par passager indemne, "plusieurs fois cela" pour les blessés, et "plus d'un million" voire "plusieurs millions d'euros" pour indemniser les proches des victimes décédées.

Source: TF1 News

C'est quand même une belle somme, mais des passagers français refusent et porte plainte.


Ils ont leurs raisons certes mais !

L'épave du paquebot Costa Concordia pourrait rester dans la même position jusqu'à la fin de l'année, affaissée sur le côté au large des côtes toscanes, avant de pouvoir être démantelée ou récupérée, ont déclaré dimanche les autorités italiennes.

D'après Franco Gabrielli, chef de la sécurité civile italienne, il faudra encore sept à dix mois avant de pouvoir enlever l'imposante épave.

"Nous savions déjà qu'il s'agissait d'un travail très long et laborieux, mais je pense qu'il est important que chacun soit bien conscient du fait que le calendrier sera très long", a-t-il déclaré à des journalistes.

Les opérations visant à démanteler ou à récupérer le paquebot ne pourront pas commencer avant que le carburant et les lubrifiants pour le moteur ne soient éliminés et que le risque d'une catastrophe environnementale ne soit complètement écarté. Un gros travail préalable devra être effectué avant qu'une décision ne soit prise sur la façon de procéder à l'enlèvement.

Les secouristes ont stoppé dimanche leurs recherches dans l'épave du paquebot, en raison d'une forte houle et de vents forts.

Samedi, les opérations de pompage avaient été annulées en raison du mauvais temps mais les recherches pour retrouver les cadavres s'étaient poursuivies. Un 17e corps, celui d'une femme, a été découvert hier. Quinze personnes sont toujours portées disparues.

Avant la suspension des activités, les équipes mettaient en place des valves destinées à pomper le contenu de six des réservoirs du navire, lesquelles renferment 2.300 tonnes de carburant.

Selon un porte-parole des secouristes, le Costa Concordia a bougé de 3,5 cm ces six dernières heures, un chiffre supérieur à la moyenne habituelle d'un ou deux millimètres.

A cause des conditions climatiques, les opérations de pompage, qui pourraient durer pendant près d'un mois, devraient avoir lieu vers le milieu de la semaine prochaine.

On a pu apercevoir sous l'eau, et les secouristes balancent chaises, tables et autres dans la mer mais j'espère que tout cela est de suite sorti et que ça ne reste pas dans mer.

Martine a écrit:

On a pu apercevoir sous l'eau, et les secouristes balancent chaises, tables et autres dans la mer mais j'espère que tout cela est de suite sorti et que ça ne reste pas dans mer.

Je l'espère aussi!!!

Les membres des équipes qui explorent l'épave du Costa Concordia n'espèrent plus, depuis longtemps, trouver de survivants à bord du paquebot échoué.
Mais tous les passagers disparus lors du naufrage n'ayant pas encore été retrouvés, ils s'attendaient à découvrir encore des corps, notamment dans la partie immergée du navire.

C'est précisément dans cette zone la moins accessible du Costa Concordia que les cadavres de huit victimes ont été signalés mercredi.

Plus tôt dans la journée, un premier bilan faisait état de quatre corps. "Outre les quatre corps de ce matin,quatre autres corps ont été localisés aujourd'hui", a déclaré Francesca Maffini, porte-parole de Franco Gabrielli, commissaire du gouvernement chargé de la gestion de cette catastrophe.

L'incertitude sur leur nombre tenait à l'état des corps, en décomposition après être longtemps restés dans l'eau.

"Nous avons réussi à remonter les corps de trois des quatre victimes localisées ce matin,mais le dernier corps ainsi que les quatre découverts plus tard n'ont pas pu être récupérés en raison des mauvaises conditions météo", a ajouté Francesca Maffini.
Si le temps le permet, les tentatives visant à les ramener à la surface devraient reprendre dès jeudi matin.

La protection civile italienne a indiqué dans un communiqué que les corps ont été retrouvés à l'intérieur du pont numéro 4 à la suite de témoignages de rescapés qui avaient indiqué les possibles endroits où pourraient se trouver des victimes

Concordia: les deux Français identifiés

Mylène Litzler, 23 ans, et son compagnon Mickaël Blémand, 25 ans, le couple de jeunes Français disparus dans le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier au large de l'Italie, aurait été identifié parmi les huit corps retrouvés il y a deux semaines dans une partie immergée du paquebot de croisière. C'est ce que révèle RTL mardi matin.

Selon la radio, les deux victimes françaises ont été reconnues grâce à un tatouage et des objets personnels (une bague et des documents d'identité). La police italienne attendrait encore les résultats des tests ADN, ajoute RTL.

«L'identification ADN des huit cadavres avait été interrompue fin février, après la requête de l'avocat d'un des employés de la compagnie Costa, poursuivi dans cette affaire, selon la famille», ajoute RTL. «Cette dernière avait demandé samedi la reprise des identifications».

Mylène Litzler et son compagnon Mickaël Blémand avaient embarqué à bord du Costa Concordia le dimanche 8 janvier à Marseille pour une croisière d'une semaine en Méditerranée. Dans un dernier message téléphonique envoyé le soir du drame, vers 23h15, ils avaient annoncé à leur famille avoir enfilé des gilets de sauvetage et s'apprêter à monter dans les canots de sauvetage.

Le Costa Concordia transportait 4229 personnes, dont 3200 touristes de 60 nationalités et un millier de membres d'équipage, lorsqu'il a heurté un rocher. La catastrophe a fait 32 morts, dont 25 ont été retrouvés.

Au moins leur famille pourra faire leur deuil!

Oui mais pauvres gens, ils espéraient tellement les retrouver vivants, malgré qu'on leur avait dit que c'était impossible.